Les travailleurs du chantier de la route de Sélibaby-Kaédi ont décidé, le 27 avril, d’observer un arrêt de travail, en signe de protestation contre le refus, opposé par l’inspecteur régional du travail, à leur demande de convocation de l’employeur afin de discuter de leur plate forme revendicative.
Ces derniers traversent une passe difficile marquée, depuis quelques temps par des conditions très difficiles dans une zone particulièrement enclavée. D’ailleurs, les travailleurs ont porté plainte devant le Wali du Guidimakha contre la décision de l’inspecteur pour viol des dispositions de l’article 122 du Code du Travail. Les travailleurs qui ont déposé la lettre de doléances sont au nombre 173 employés de l’entreprise qui en compte près de 200 au total. Toujours selon les travailleurs, cette plateforme revendicative qui englobe des doléances visant à améliorer leurs conditions de travail et une meilleure revalorisation de leur traitement, n’a jamais trouvé un écho favorable au près de l’employeur. Ce serait le deuxième mouvement de débrayage observé en l’espace d’une année par ces travailleurs. La dernière action remonterait au 10 mars dernier quand les ouvriers travaillant sur le chantier de la route Kaédi- Sélibaby et plus particulièrement ceux basés à Kaédi, Foum Gleîta et M’Bout avaient, semble-t-il, décidé d’observer un arrêt de travail sur le chantier jusqu’au versement de leur paie par leur employeur qui serait la société de sous traitante dénommée MPSS pour le compte de l’Entreprise Portugaise Tamega-AFA. Il semblerait que le financement du lot Kaédi-M’Bout accordé à l’Etat Mauritanien par l’Union Européenne, dans le cadre du 9 ème FED, serait bouclé en décembre 2010 alors que les travaux ne pourront pas s’achever à cette date. Source : www.saharamedias.net
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