Des actes indignes et intolérables pèsent sur les journalistes. C’est ce qui fait que l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) n’arrête pas de s’insurger pour les dénoncer. Reste maintenant à ce que les gouvernements mettent fin à certaines pratiques sur les professionnels de l’information.
C’est dans l’une des représentations diplomatiques en Mauritanie, qu’un reporter est venu demander une audience avec son ambassadeur. Les pays de cette chancellerie a dépêché des gendarmes pour veiller à la sécurité de leurs ressortissants et leurs biens. Un de ces gendarmes chargé toujours scotché devant les portes de l’ambassade, n’a pas le temps de reconnaître personne a traité ce reporter de tous les noms d’oiseau avant de prendre son sac avec force pour le jeter hors des lieux . L’auteur de cet acte justifie son geste en affirmant qu’il est le maître des lieux et s’en fout. A t-il oublié que son rôle était de sécuriser ses compatriotes, de les sensibiliser et non de les humilier et de les violenter ? Encore au lieu de s’occuper de ses compatriotes qui rencontrent d’énormes difficultés sur leurs lieux de travail, l’homme aux muscles saillants passe son temps à les menacer de quitter les lieux lorsque certains viennent chercher des cartes consulaires ou pour un papier administratif dans leur représentation diplomatique. Et plus d’un ressortissant sénégalais en Mauritanie ne dira le contraire. Il a fallut l’intervention du deuxième conseiller de l’ambassade pour que le journaliste réussisse à s’en tirer d’affaire. Même si l’affaire du journaliste mauritanien Hanafi Ould Dahah qui croupit en milieu carcéral inquiète certaines personnes, il y a d’autres cas d’outrage isolés dont les Ongs, les organisations pour la défense des droits de l’homme, la communauté internationale et RSF doivent en parler. Sada Mbodj sadambodj@yahoo.fr
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