Hanefi Ould Dehah, écrivain journaliste, est en détention arbitraire depuis 7 jours après le refus le 24/12/2009 des autorités judiciaires de le libérer à l’expiration de la peine d’emprisonnement prononcée par le Tribunal correctionnel de Nouakchott. La défense a fait usage de toutes les procédures qu’offre la législation...
...pour mettre fin à cette détention arbitraire parce que dépourvue de toute base légale et judiciaire C’est ainsi qu’elle a saisi toutes les instances en charge des prisons à savoir la chambre correctionnelle du tribunal régional de Nouakchott, le procureur de la république, le procureur général près la cour d’appel, le régisseur de la prison et la directrice des prisons et de la réforme suivant lettres en date du 29/12/2009 pour faire face à un mutisme comme si ces instances n’étaient pas concernées par le sort des détenus. De toutes ces instances, seule la chambre correctionnelle a rendu une ordonnance de rejet de la mise en liberté en nommant le régisseur personnellement responsable de la détention et en déclarant aussi la directrice des prisons, le procureur de la république et le procureur général près la cour d’appel détenteurs du registre d’écrou responsable de l’appréciation de la durée de la détention. La défense a également tenu informés par écrit dûment déchargés le Ministre de la Justice et le Procureur Général près la cour suprême de la détention arbitraire de Hanefi Ould Dehah depuis le 24/12/2009. Suite à l’appel relevé contre l’ordonnance de rejet de la mise en liberté et la transmission du dossier au Procureur de la République depuis le 28/12/2009, ce dernier continue de le confisquer sans motifs pour retarder la saisine de la cour d’appel en dépit des efforts multiformes utilisés pour sa transmission à la cour d’appel. Devant cette situation, la défense informe toute l’opinion que le journaliste Hanefi Ould Dehah est en détention arbitraire depuis le 24/12/2009 et qu’elle travaille actuellement pour déposer plainte contre les auteurs, coauteurs et complices de la détention arbitraire ou détention sans titre que pratique le Ministère Public et les responsables en charge des prisons contre le journaliste écrivain Hanefi Ould Dehah qui commence à souffrir des conséquences de la grève de la faim qu’il a commencée depuis le 27/12/2009 pour protester contre cet arbitraire dont il est victime. En conséquence la défense interpelle toutes les consciences vives à l’intérieur et à l’extérieur pour qu’elles se mobilisent pour dénoncer la détention arbitraire de Hanefi Ould Dehah Interpelle également les parlementaires, les élus et les institutions de la société civile et politique et singulièrement les plus Hautes Autorités du pays pour qu’elles interviennent pour garantir le respect de la loi, la protection des libertés individuelles et la saine application des textes en vigueur par l’ordre aux instances en charge de la prison de Dar Naim de procéder à la libération immédiate et sans condition de Hanefi Ould Dehah. Nouakchott, le 31/12/2009 Le collectif de la Défense
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