«Le scrutin présidentiel du samedi en Mauritanie n’a pas donné lieu à des anomalies majeures», selon les premières informations fournies par les observateurs indépendants, a affirmé lundi 20 juillet le ministère Français des Affaires étrangères.
"Selon les premières informations fournies par les nombreux observateurs indépendants présents, appartenant notamment à l’Organisation Internationale de la Francophonie et à l’Union Africaine, il n’y a pas eu d’anomalies majeures constatées", a déclaré le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Frédéric Desagneaux. "Nous attendons le rapport complet de ces observateurs", a-t-il ajouté, en réponse à une question sur la reconnaissance par la France de la victoire annoncée à cette élection, dès le premier tour, du meneur du putsch du 6 août 2008 en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel aziz. L’opposition a dénoncé un "coup d’Etat électoral" dans cette ancienne colonie française. "Si contestation il y a, elle doit passer par les voies légales et le dépôt d’un recours auprès du conseil constitutionnel", a souligné Frédéric Desagneaux. La France se félicite "de ce que les élections aient pu se dérouler dans le calme", a ajouté le porte-parole.
"Elles étaient essentielles pour ouvrir la voie à une sortie de crise en Mauritanie" et "nous en attendons les résultats définitifs, qui devraient être connus dans quelques jours", a-t-il précisé. "Aujourd’hui, nous encourageons tous les acteurs politiques mauritaniens au dialogue et à une attitude constructive. Il appartient à toutes les forces politiques de concourir à la consolidation de la démocratie en Mauritanie", a-t-il conclu.
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