Le 26 mai dans l’après midi, la police procédait à de brèves interpellations dans les rangs de la jeunesse mauritanienne proche du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et de Conscience et Résistance (CR).Les interrogatoires ont été axés sur les adresses de quelques militants, dans le but de les mettre sous surveillance en prévision de leurs éventuelles activités anti-putsch.
Les policiers insistaient, en particulier, sur le domicile et les coordonnées de Sidi Mohamed Ould Yessa, membre du bureau exécutif du RFD.
Approché par Taqadoumy, Ould Yessa déclare avoir reçu un appel du commissaire Mohamed Aly qui lui demandait de se présenter au commissariat de Tevragh Zeïna-2 ; Ould Yessa, plusieurs fois détenu ou objet de mandats d’arrêts internationaux sous la dictature de Ould Taya, objecta le refus de déférer à une réquisition par téléphone.
Selon nos sources, les autorités sont sur le qui-vive, suite à l’exhortation, par la coalition anti-putsch, aux militants, de descendre dans la rue afin de faire échec au plébiscite annoncé du Général Ould Abdel Aziz, le 6 juin prochain.
Pendant ce temps, un site électronique, sous l’instigation du Général Mohamed Ould Cheikh Ould Hadi, Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), s’en prend aux opposants, en termes agressifs ; non sans humour involontaire ni excès de pudeur, il se dénomme, en Arabe, "Le début".
Source : Taqadoumy.com
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