Le dialogue entre les protagonistes de la crise mauritanienne bute actuellement sur deux conditions pourtant faciles à satisfaire par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) deux des trois protagonistes de la crise mauritanienne ont posé deux conditions (le report de la présidentielle et la liberation des détenus du FNDD) pour participer au dialogue que tente d’amorcer le chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tijane Gadio.
Au cas où ce dialogue est lancé -et il y a des signes en ce sens- parce que les délégations représentant les trois protagonistes sont déjà à l’hôtel Novotel Tfeila, il sera procédé à la signature d’un accord cadre qui mette fin à la crise politique mauritanienne et ouvrira la voie à l’organisation d’une élection apaisée et consensuelle dans laquelle le candidat favori demeurera le général Ould Abdel Aziz, estiment les observateurs.
«Nous sommes favorables à une solution consensuelle et espérons que l’autre partie le sera», a indiqué il y a quelques instants Mohamed Ould Maouloud président en exercice du FNDD aux journalistes.
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