C’est finalement fait ! Le président renversé a été ramené à Nouakchott aux premières heures de la matinée du 21 décembre. Il s’agit d’un premier pas vers sa «libération inconditionnelle et sa participation en tant que Président, à la recherche d’une solution à la crise » comme le demandent, à la fois, l’opposition anti-putsch et la communauté internationale.
C’est en tout cas, la communauté internationale réunie à Bruxelles le 12 décembre qui avait informé les mauritaniens de l’engagement du général Mohamed Ould Abdel Aziz à libérer le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi avant le 24 décembre et c’est l’un des hauts responsables de la ligue Arabe qui, a, à son tour, annoncé la soirée du 20 décembre, que le président Sidi sera libéré «dans quelques heures».
Sidi Ould Cheikh Abdellahi premier président démocratiquement élu de Mauritanie en mars 2007, déposé par un coup d’Etat militaire le 6 août 2008 et placé en résidence surveillée depuis lors, a été ramené tôt la matinée du 21 décembre de Lemden son village natal ( à 250 kms de la capitale) vers sa résidence à Nouakchott. Deux membres du Haut conseil d’Etat (HCE-junte militaire) s’étaient présentés tôt la matin du 21 décembre à Lemden et avaient demandé à rencontrer le président Ould Cheikh Abdellahi avant de l’amener -contre sa volonté selon certaines sources- vers sa résidence à Nouakchott.
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