Mauritanie : des preuves de vie des otages français ?   
16/09/2013

Selon l’ANI, les Français Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe seraient "visiblement en bonne santé" et appelleraient à "négocier".L’agence d’information mauritanienne ANI (privée) a affirmé lundi avoir reçu une vidéo de sept Occidentaux, dont quatre Français, otages d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi)...



...qui seraient "visiblement en bonne santé" et appellent leurs pays à "négocier leur libération".

Dans cette vidéo, "les Français Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe, le Néerlandais Sjaak Rijke, le Suédois Johan Gustafsson et Stephan Malcolm, à la double nationalité britannique et sud-africaine" semblent "visiblement en bonne santé", rapporte l’ANI (Agence Nouackhott Information), qui publie des communiqués des groupes djihadistes dont Aqmi sans jamais avoir été démentie jusqu’à présent. Les otages arborent des "barbes soignées", sont "drapés dans des caftans touareg" et "exhortent leurs peuples et leurs gouvernements respectifs à négocier leur libération", ajoute ANI sur son site Internet.

 

Trois ans de détention pour les quatre Français

 

L’agence ajoute que "les otages français précisent" dans cette vidéo s’exprimer "le 27 juin 2013". L’agence ANI publie également des photos des sept otages.

Interrogée à Paris par l’AFP au sujet de cette vidéo, la Présidence française a répondu : "On procède aux vérifications nécessaires" pour l’authentification, sans plus de commentaires. L’annonce de la remise de cette vidéo coïncide avec le troisième anniversaire de l’enlèvement des quatre Français au Niger et dont les familles ont organisé dans la nuit de dimanche à lundi à Paris une marche sur 15 km.

Le 16 septembre 2010, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret ont été kidnappés à Arlit (nord du Niger), sur un site d’extraction d’uranium. Leur rapt a été revendiqué par Aqmi. Les quatre Français travaillaient pour le groupe nucléaire public Areva et son sous-traitant Satom. Françoise Larribe, l’épouse de Daniel Larribe, capturée en même temps que lui, avait été libérée en février 2011, ainsi que deux autres otages, un Togolais et un Malgache. (AFP)
lepoint.fr


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