À Kidal, un kamikaze se fait exploser dans la maison d’un chef du MNLA   
04/06/2013

Un kamikaze s’est fait exploser mardi dans la maison d’un colonel du Mouvement national de libération de l’Azawad à Kidal, ville gérée par la rébellion touareg qui s’oppose à l’entrée de l’armée malienne dans cette localité du Nord.



Un attentat suicide a visé mardi la maison d’un chef militaire de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui occupe Kidal, au Nord-Mali, a-t-on appris auprès de témoins et de l’armée malienne.

"Ça s’est passĂ© dans une maison", a dĂ©clarĂ© un habitant de la ville. Le porte-parole de l’armĂ©e malienne, Souleymane MaĂŻga, a par ailleurs prĂ©cisĂ© qu’il s’agissait de celle "d’un colonel du MNLA qui se prĂ©nomme Malick".

"Le kamikaze attendait quelqu’un dans la maison du colonel quand il a été surpris par des jeunes et a déclenché sa charge. Lui-même est mort et il y a un blessé", a ajouté M. Maïga, précisant que l’armée malienne pensait que le chef militaire pouvait être "un informateur" de l’armée française présente à Kidal.

 

Des soldats maliens en route vers Kidal

Située à 1 500 km au nord-est de Bamako, la localité de Kidal abrite des bases des armées française et tchadienne qui en assurent la sécurité. Mais elle est gérée par le MNLA, qui s’oppose à la présence des militaires et des autorités du Mali dans cette zone.

Défiant les Touareg, des soldats maliens se sont mis en route mardi vers la ville, selon le porte-parole de l’armée à Bamako. "Pour le moment, il s’agit d’aller à Anefis en vue de préparer l’entrée à Kidal", a déclaré à l’AFP Souleymane Maïga. L’arrivée de soldats maliens à Anefis, localité située environ à mi-chemin entre Gao et Kidal, a été confirmée par des habitants qui n’en ont toutefois pas précisé le nombre.
Par FRANCE 24
Avec dépêches


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