| L’Espagne a demandé dimanche 29 juillet à ses ressortissants de quitter le Mali en raison des risques de prises d’otages par les islamistes liés à AQMI. Le ministère espagnol des Affaires étrangères a précisé dans un communiqué que "selon des sources bien informées" Al-Qaïda...
...au Maghreb Islamique (AQMI) prépare de nouvelles prises d’otages d’Occidentaux dans la région du Sahel.
"Il y a un risque sérieux de prises d’otages dans tout le pays" souligne le communiqué publié sur le site web du ministère.
"Nous recommandons par conséquent aux ressortissants espagnols qui vivent au Mali ou sont amenés à le traverser et dont la présence dans ce pays n’est pas indispensable de le quitter", ajoute le communiqué.
Trois membres d’organisations caritatives, deux Espanols et un Italien, ont été libérés au Mali le 18 juillet après avoir été enlevés dans un camp de réfugiés sahraouis à Tindouf, dans l’ouest de l’Algérie.
Un groupe jusqu’ici inconnu, le Mouvement pour l’Unité et le Jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO), a revendiqué la responsabilité de l’enlèvement, se présentant comme une ramification d’AQMI.
L’Espagne a rapatrié samedi 12 travailleurs caritatifs du camp de Tindouf, dont deux Français et un Italien. Ils sont arrivés dimanche à l’aube à Madrid dans un appareil militaire espagnol.
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