Otages algériens: Le Mujao lance un ultimatum à Alger    
09/05/2012

Un mouvement islamiste, auteur de l’enlèvement dans le sahel d’un diplomate algérien et de six de ses collaborateurs, a lancé mardi 8 mai un ultimatum de "moins de 30 jours" au gouvernement algérien pour satisfaire à ses revendications."Nous lançons...



...un ultimatum de moins de trente jours au gouvernement algérien pour satisfaire à nos revendications, sinon la vie des otages sera en grand danger", a déclaré dans un texte écrit adressé à l’Afp Adnan Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mouvement pour l’unicité et le jihad en afrique de l’ouest (Mujao).

Le Mujao, récemment apparu et présenté comme une dissidence d’Al-qaïda au maghreb islamique (Aqmi) qui a ses bases dans le nord du mali, a affirmé le 8 avril être l’auteur de l’enlèvement le 5 avril à Gao (nord du mali), du consul d’Algérie et de six de ses collaborateurs.

Pour libérer les otages, le Mujao réclame la libération d’islamistes détenus sur le territoire algérien, dont le nombre n’est pas précisé, ainsi qu’une rançon de 15 millions d’euros, avait-il annoncé le 2 mai. Selon le Mujao, Alger a jusque-là refusé de satisfaire à ces revendications.

"Les otages sont encore vivants. Le gouvernement algérien connaît nos revendications (...) il est encore temps de se parler. Après, il sera tard", poursuit le porte parole du Mujao, dans son court message.

Le Mujao, est également l’auteur de l’enlèvement, le 23 octobre 2011 à Tindouf (ouest de l’Algérie,) de trois humanitaires européens : deux espagnols, dont une femme, et une italienne.

Pour la libération des deux femmes du groupe, le Mujao réclame une rançon de 30 millions d’euros et la libération de deux sahraouis arrêtés par la Mauritanie.

 

"Les otages sont encore vivants. Le gouvernement algérien connaît nos revendications (...) Il est encore temps de se parler. Après, il sera tard", poursuit le porte parole du Mujao, dans son court message.
Le 2 mai, le même porte-parole avait menacé l’Algérie d’un attentat si les revendications de son mouvement n’étaient pas satisfaites: "Vraiment, nous pensons à attaquer l’Algérie, comme l’attentat de Tamanrasset qui a été exécuté par deux jeunes, un Sahraoui et un Malien d’origine arabe", avait-il déclaré à l’AFP.
Ces deux hommes sont les auteurs d’un attentat-suicide contre une brigade de gendarmerie à Tamanrasset (1.800 km au sud d’Alger) qui avait fait début mars 23 blessés.
Fin avril, le Mujao avait déjà affirmé que "la vie des otages est en danger" après l’échec de négociations avec l’Algérie. "La délégation algérienne (...) a refusé complètement nos demandes, et cette décision mettra la vie des otages en danger", avait alors déclaré Adnan Abu Walid Sahraoui.
Le porte-parole du Mujao avait précisé qu’une délégation algérienne avait assisté aux négociations, sans donner de détails sur les revendications de son mouvement.

, un Suédois, un Néerlandais et un Britannique ayant aussi la naiotnalité sud-africaine.


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Commentaires
Deygoule

2012-05-10 06:04:00

On laisse s’ installer AQMI dans le nord malien et la CEMOC ne bouge pas. Est-ce que ces otages ne sont pas de faux otages?

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