| Des responsables de sécurité de l’espace de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) se sont réunis mercredi 9 novembre à un colloque à Dakar pour se concerter sur les périls transfrontaliers comme le trafic de drogue, la circulation ...
...des armes légères, le terrorisme et le blanchiment d’argent qui menacent la stabilité de cette région. Lors du colloque international de trois jours, plusieurs responsables de région ont exprimé leur préoccupation sécuritaire face aux ces menaces transfrontalières en Afrique de l’Ouest.
Les périls transfrontaliers comme le trafic de drogue, la circulation des armes légères, le terrorisme, le blanchiment d’argent "ont atteint un niveau d’alerte suffisamment grave pour interpeller les décideurs à tous les niveaux", a affirmé le ministre sénégalais des Forces armées Bécaye Diop.
La circulation anarchique d’armes légères, le trafic de drogue qui s’incruste insidieusement dans le vécu de la jeunesse africaine, le blanchiment d’argent et la montée du terrorisme sont autant de défis aux portes des pays de la CEDEAO, a souligné M. Diop.
Il a appelé à la mise en place "de politiques efficaces qui transcendent les égoïsmes nationaux au profit d’une vision globale basée sur le partage d’informations et la concertation". Le général de Division Charles Okae, directeur du maintien de la paix et de la sécurité régionale de la CEDEAO, indique que "la paix et la sécurité sont en danger en raison de réseaux de criminalité transfrontalière".
"Trafic de stupéfiant, trafic d’êtres humains, terrorisme prévalent dans beaucoup de pays", a-t-il ajouté. Selon lui, avec la porosité des frontières et la corruption, l’Afrique de l’Ouest est devenue un refuge, un sanctuaire du terrorisme".
"Les activités terroristes se relient avec le trafic de drogue et le blanchiment d’argent. Lutter contre le terrorisme devient difficile", a précisé M. Okae. Pour l’universitaire Thierno Moctar Bâ, la criminalité transfrontalière constitue un défi pour les Etats de la CEDEAO.
Le colloque de Dakar, organisé à l’initiative de l’état-major général des forces armées sénégalaises, regroupe des chefs militaires d’Afrique de l’Ouest, des officiels de la CEDEAO, des organisations de la société civile, ainsi que des chercheurs universitaires.
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