Les chefs d’état-major des armées du "Groupe 5+5", formé de dix pays du Maghreb et de l’Union européenne (UE), étaient réunis mardi 27 septembre à huis clos à Nouakchott pour discuter de la sécurité au Sahel, région confrontée au terrorisme. Cette rencontre d’une...
...journée "a pour but de permettre aux participants de se concerter sur les différents aspects de la sécurité dans la région" du Sahel, a rapporté l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).
La réunion a rassemblé les responsables des armées de neuf des dix pays de ce groupe: Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie, qui sont membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal. La Libye, dixième membre du groupe, n’est pas représentée.
Ce pays a connu six mois d’insurrection, lancée mi-février et ayant renversé en août le régime de Mouammar Kadhafi. Jusqu’à mardi, la situation militaire sur le terrain n’était pas généralement apaisée et M. Kadhafi, en fuite, demeurait introuvable.
Les chefs militaires maghrébins et européens auraient examiné les conséquences du surarmement d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) consécutivement à la crise libyenne et de la coordination qui s’impose entre leurs pays pour y faire face.
Plusieurs pays du Sahel ont exprimé des inquiétudes pour leur sécurité et leur stabilité en évoquant la prolifération d’armes et le retour de ressortissants ayant été impliqués dans les combats en Libye.
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