Des islamistes du Nigeria menacent l’armée d’attaques    
13/07/2011

Les islamistes nigérians, a qui l’on attribue plusieurs fusillades et attentats à la bombe, ont menacé de mener de nouvelles attaques contre des casernes de l’armée dans un communiqué obtenu mercredi 13 juillet. Ces menaces sont signées par Abu Zaid, identifié...



...comme étant le porte-parole de la secte islamiste Boko Haram. Ce document a été adressé anonymement aux journalistes, sans qu’il soit possible de vérifier son authenticité. Ce document répond au chef de l’armée, le général Azubuike Ihejirika, qui avait présenté récemment les islamistes comme des "lâches" pratiquant des attaques surprises. "Nous considérons, qu’en nous présentant comme des lâches, nous avons subi un affront qui ne peux pas être ignoré ... Bientôt, nous allons poursuivre nos attaques contre les casernes militaires pour prouver nos capacités au général Ihejirika", précise le communiqué. "Nous vous avons attaqué dans vos casernes et par la grâce d’Allah, nous le ferons à nouveau très bientôt", est-il indiqué en dialecte haoussa, une langue couramment parlé dans le nord musulman du Nigeria, où la plupart des violences ont eu lieu. La secte avait revendiqué des attaques meurtrières dans plusieurs marchés situés dans des casernes. Le mois dernier, elle a également revendiqué un attentat à la bombe contre le siège de la police nationale à Abuja, affirmant que c’était une réponse aux déclarations du chef de la police, Hafiz Ringim, qui annonçait la fin prochaine de la secte. Des centaines de soldats ont été déployés à Maiduguri, la ville du nord du Nigeria plusieurs fois frappée par Boko Haram, mais ils ne sont pas parvenus à arrêter les attentats à la bombe et les fusillades qui sont maintenant quasi quotidiens. Les soldats ont été accusés d’avoir tiré sur des civils ou d’avoir brûlé les maisons de personnes qu’ils soupçonnaient d’être en relation avec les islamistes. L’armée réfute être intervenu chez des personnes innocentes. Ces derniers jours, des milliers d’habitants ont fui Maiduguri de peur de nouvelles violences. Les "aînés de Borno", un groupe de 18 anciens de Maiduguri, a appelé au retrait des troupes de la ville, accusant les soldats de violations des droits et d’exécutions sommaires.

 


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