Le parquet de Nouakchott a demandé le 19 octobre dans son réquisitoire devant la cour criminelle, la peine de mort contre 6 prévenus poursuivis pour leur appartenance à une organisation terroriste et leur participation dans la fusillade du «centre émetteur» qui a coûté la vie à un officier de police, le 7 avril 2008.
La peine mort a été requise contradictoirement contre Khadim Ould Semane, Maarouv Ould Heiba , Sidi Ould Sidna et Taghi Ould Youssouf, et par coutumace, contre Tiyeb Ould Sidi Aly et un certain Brahim.
Selon l’enquête dont de larges extraits ont été publiés sur le net en 2008, Brahim et Taghi Ould Youssouf n’avaient pas pris part à la fusillade.
Deux prevenus (Sidna et Maarouv) pour lesquels la peine de mort est recquise le 19 octobre dans ce procés, ont deja été condamnés à mort le 25 mai dernier, pour le meurtre des touristes français à Aleg. Le parquet a également requis de lourdes peines (20 ans de prison) contre d’autres prévenus poursuivis dans la même affaire, notamment Amar Ould Mohamed Saleh, Mohamed Yehdhih Ould Moctar Salem, Sidi Ould Mamoury, Abdel Kerim Faraj (un tunisien) Bechir Sall, Maleck Ould Abdel Fettah et Mohamed Ould El Moctar Ould Semane. Le violent réquisitoire du parquet qui rappele celui prononcé contre «Oumar Sahraoui», pour lequel la peine de mort avait été requise dans un premier temps (la suite on la connaît), doit être suivi par les plaidoiries des avocats devant précéder le délibéré et le verdict attendu dans la soirée du 19 octobre sinon dans la journée du 20.
L’audience du 18 octobre avait été consacrée aux auditions des prévenus qui avaient tous à l’exception de 3 (Khadim-Sidna-Amar) rejeté les accusations et les aveux qui leur sont attribués.
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