L’armée française poursuit ses vols pour tenter de repérer les otages français enlevés au Niger, au lendemain d’une menace d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) de venger des «civils» tués, selon l’organisation, au Mali par la Mauritanie. Les cinq Français, quatre salariés du groupe nucléaire Areva et l’épouse...
...de l’un d’eux, ainsi qu’un Togolais et un Malgache, ont été enlevés le 16 septembre sur le site d’Arlit (nord du Niger). Depuis Niamey, quelque 80 militaires français se relaient pour mener, avec des avions de type Atlantique 2 et Mirage F1-CR, des vols de reconnaissance au dessus des pays du Sahel pour tenter de les repérer. Aucune indication ’est disponible pour savoir si Madagascar et le Togo font quoi que ce soit pour repérer les deux otages originaires de ces deux pays kidnappés avec les 5 ressortissants français au Niger. Mais selon un connaisseur du dossier Aqmi les deux otages africains pourraient être libérés « s’il s’avère qu’ils n’ont pas la nationalité française.». Concernant les otages français "il n’est pas exclu que l’un d’eux soit malheureusement executé, en réaction aux derniers opérations militaires", ajoute cette source.
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