Sécurité: Enlèvement d’un véhicule et arrestation de suspects aux frontières   
12/02/2010

Un véhicule personnel de marque «Toyota Pick-up» a été enlevé la soirée du jeudi 11 février dans une zone située à 135 kilomètres de Nema, la capitale de la Wilaya du Hodh Charghi. Les occupants du véhicule enlevé se sont séparés de leur véhicule sous la menace de quatre brigands armés.



Ligotés, ils ont été acheminés en direction des frontières maliennes avant d’être abandonnés avec une couverture et un bidon d’eau à N’Beika , localité située aux frontières Sud-Est, mauritano-maliennes.

Cet acte de brigandage, le troisième du genre (après «Nwatil» en septembre 2003 et «Aghoratt» (Est de Kiffa) en juillet 2004) est intervenu une journée avant l’interpellation dans une zone du Tiris-Zemmour (Nord-Est) frontalière avec l’Algérie et le Mali de deux hommes armés qui auraient échangé des tirs avec une unité de l’armée mauritanienne.
Les deux suspects feraient partie d’un groupe dont on ignore le sort et  seraient vraisemblablement des combattants salafistes. Ils  ont été acheminés la journée du 12 février à Nouakchott à bord d’un avion militaire.
L’armée mauritanienne a intensifié ces derniers mois ses patrouilles aux frontières avec notamment ses bataillons dénommés «Groupe Spécial d’Intervention» (GSI) et multiplié les interpellations dans les zones traditionnellement utilisées par les brigands, les trafiquants et les combattants d’Al Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi).

Les forces armées mauritaniennes imposent un "contrôle rigoureux" aux frontières nord et nord-est de leur pays afin de contrer les "groupes terroristes" et "trafiquants", a affirmé samedi un haut responsable militaire mauritanien à l’Afp. "Toute cette zone frontalière (avec le Mali, l’Algérie et le Sahara Occidental) est désormais placée sous l’autorité de l’armée mauritanienne qui la soumet à un contrôle rigoureux", a affirmé le colonel Mohamed Lemine Ould Taleb, chef du 3e Bureau (bureau des opérations) de l’état-major national, au cours d’une émission à la télévision nationale. Le colonel Ould Taleb a affirmé que ces zones frontalières étaient transformées en "zones militaires où une réglementation stricte est en vigueur" pour faire face aux "groupes terroristes et trafiquants en tous genres". La Mauritanie cherche à réaffirmer son autorité sur son territoire vaste et désertique, après les enlèvements fin 2009 de trois Espagnols et d’un couple d’Italiens, revendiqués par Aqmi.

 

 

 


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