Le président sénégalais, Me Abdoulayé Wade a appelé, lundi 1er février, à une concertation régionale pour coordonner les efforts et les moyens de lutte contre le groupe terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui a tendance à s’implanter dans plusieurs régions du Sahel
"Ce terrorisme du désert est en train de monter en puissance dans la région du Sahel et prend de nouvelles formes très inquiétantes. J’y suis très sensible puisque ça se passe au Mali et que ca suscite des inquiétudes", a-t-il dit en marge des travaux du 14e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba. Le président Wade a proposé, à cet effet, une table ronde avec les pays de la région pour examiner sérieusement ce péril terroriste au Sahel, indique la presse sénégalaise qui rapporte les propos de Wade. "Des pays comme le Sénégal ou le Mali ne peuvent rien faire tout seuls. Dans la mesure où il s’agit d’un problème international, il faut que les puissances occidentales interviennent aussi dans la lutte contre l’Aqmi", a-t-il expliqué. Le président sénégalais a également évoqué, à ce sujet, la nécessité de coordonner une action régionale pour lutter contre "les nombreux trafics d’armes dans la région sahélienne en provenance du Tchad ou de Centrafrique". La présence de la branche maghrébine d’Al-Qaida au Sahel, où elle profite de la faiblesse de la couverture sécuritaire et de la facilité de traverser les frontières entre les pays de la région, a été mise aux devants de la scène médiatique avec la prise en otage de cinq ressortissants européens détenus actuellement par des groupes terroristes se déclarant appartenir à Aqmi.(MAP)
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