| L’armée nigérienne a annoncé lundi 4 janvier la mort de sept membres des forces de l’ordre la semaine dernière lors de deux accrochages avec un "groupe armé" dans la région de Tahoua, ainsi qu’un civil et neuf assaillants. Un civil et neuf assaillants ont également été tués lors des affrontements...
...avec ce "groupe armé venu d’un pays voisin", indique un communiqué du ministère de la Défense lu à la télévision lundi soir. Du coté des forces de l’ordre, les victimes sont cinq soldats, un gendarme et un élément des Forces de défense et de sécurité (Finis, ex-garde républicaine), précise la source. Le premier accrochage a éclaté lorsqu’une patrouille est tombée dans une embuscade et le second au moment des poursuites engagées contre les agresseurs qui prenaient la fuite. L’armée dit avoir saisi un véhicule tout-terrain, des armes et des munitions abandonnés par les assaillants dont les identités ne sont pas précisées. Des opérations de ratissage sont en cours dans la zone, assure le ministère de la Défense Tahoua a connu au milieu de novembre une tentative d’enlèvement d’un américain dans un hôtel de cette ville du Niger. Auparavant, en octobre, l’arrestation d’un membre d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) avait été annoncé au Niger. Il s’agit du Mauritanien Taghi Ould Youssouf très important pour AQMI et dont la Mauritanie a demandé l’extradition.
Les combats interviennent après la mort de quatre voyageurs saoudiens tués apparemment lors d’une prise d’otages qui a mal tourné, le 28 décembre, dans une région sensible où s’activent des rebelles touaregs et des cellules d’AQMI. Quatre Européens - trois Espagnols et un Français - sont détenus par des agents d’AQMI, apparemment au Mali. Par ailleurs, le principal groupe touareg du Niger, le MNJ, a remis le 4 décembre ses armes et 50 véhicules lors d’une cérémonie près d’Arlit, dans le nord du pays, dans le cadre d’un accord de paix conclu en octobre entre les combattants et les gouvernements du Niger et du Mali.
(Agences)
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