"Les autorités du Mali s’efforcent de prendre contact avec les ravisseurs de trois travailleurs humanitaires espagnols et d’un Français qu’elles croient détenus dans le nord du pays", a déclaré le 16 décembre à Reuters, une "source proche du dossier". "Nous cherchons à établir le contact avec eux afin de négocier les conditions de libération des otages", a ajouté cette source.
L’engagement des autorités maliennes dans cette affaire est vraisemblablement intervenu après une sollicitation du gouvernement espagnol.
Il constituerait la preuve que les négociations (Espagne-Mali-Ravisseurs) sont entamées, lesquelles, doivent permettre de connaitre les exigences des preneurs d’otages et d’avoir un signe de vie palpable des otages, notamment une vidéo.
Cette vidéo est généralement remise aux négociateurs sinon mise en ligne sur les sites internet utilisés par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI). Deux communiqués d’AQMI, (le prémier sous forme audio et le second écrit), diffusés il y a quelques jours sur internet assuraient que les quatre otages étaient "bien traités et en bonne santé" et que la France et l’Espagne "seraient informées ultérieurement des conditions de leur libération". AQMI détient le Français Pierre Kamat enlevé le 26 novembre au Mali et trois Espagnols kidnappés le 29 novembre en Mauritanie.
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