Des journalistes d’Aljazeera libérés après 2 jours de détention   
09/11/2009

Trois journalistes de la chaîne satellitaire Al Jazeera  qui avaient l’intention de se rendre au Nord du Mali pour un reportage sur les maquis d’AlQaida au Maghreb Islamique (AQMI) ont été arrêtés par la police mauritanienne à Nema  le 6 novembre et ramenés à Nouakchott.



Le syndicat des journalistes  mauritaniens a publié une déclaration dans laquelle il a condamné l’arrestation des journalistes dont le crime Ã©tait seulement d’avoir voulu faire du grand journalisme. Ils ont été finalement relâchés dans la soirée du 8 novembre.

Le ministère de la communication a rendu publique une déclaration les concernant, que nous publions ci-dessous . Vous pouvez également la suivre en audio sur notre rubrique VIDEO.


                  Communiqué du ministère de la communication

L’Agence mauritanienne d’information (AMI) a reçu le communiqué suivant de la part du ministère de la communication et des relations avec le Parlement :
" Suite aux informations diffusées aujourd’hui par certaines chaînes satellitaires au sujet de l’arrestation d’une équipe de la chaîne Al Jazeera dans notre pays, nous voudrions préciser ce qui suit :
Premièrement : Une équipe de la chaîne Al Jazeera était effectivement arrivée à Nouakchott le 3 novembre courant où elle a déclaré aux autorités de l’aéroport qu’elle est venue réaliser des enquêtes économiques et sociales sur le pays. Cette équipe est composée d’un irakien et de 2 mauritaniens.
Deuxièmement : L’équipe est partie pour Nema où, immédiatement dès son arrivée, elle a été interrogée par les autorités au sujet de l’autorisation lui procurant le droit de travailler dans le pays. Il s’est avéré qu’elle ne possède aucune autorisation.
Demandé au sujet de cette équipe, le bureau d’Al Jazeera à Nouakchott a nié être au courant de ladite équipe ni de sa mission. A ce moment, les autorités du Hodh Charghi ont transféré l’équipe aux autorités sécuritaires compétentes à Nouakchott.
Troisièmement : Après les enquêtes, les concernés ont avoué le but réel de la mission pour laquelle ils sont venus, à savoir prendre contact avec certains groupes terroristes dans l’un des pays voisins et réaliser des enquêtes sur ces groupes.
Quatrièmement : A la fin des enquêtes, l’irakien a été prié de quitter le pays immédiatement et les mauritaniens seront relâchés.
A cette occasion, le ministère de la communication et des relations avec le Parlement voudrait affirmer que la Mauritanie, autant qu’elle croit à la noblesse du message du journalisme et à la nécessité de la liberté de la presse, autant elle tient à ce que cela se passe dans le cadre du respect total des lois et règlements du pays ".
AMI


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