Ahmed Tilemsi l’un des fondateurs en 2011 du Mujao une excroissance  d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et membre du «conseil de la choura»  d’"al Mourabitoune", est  mort le 10 décembre dans la région de Gao lors d’une opération menée par des militaires français.     
					                       
                                        "al Mourabitoune" créée en 2012 de la fusion  du groupe "Almoulethemoune" dissident d’Aqmi mais  fidèle à Belmokhtar  ainsi que  de plusieurs factions du Mujao  est responsable des sanglants attentats d’Agadez et d’Arlit de mai 2013 au Niger.   L’annonce de la mort de Tilemsi, un arabe malien, a été faite  le 11 décembre  par  le colonel Gilles Jaron porte-parole de l’état-major des armées françaises, qui a précisé  qu’une dizaine de jihadistes  ont été mis "hors de combat", lors de cette opération.  Tilemsi, a été l’un des instigateurs  directs des attentats aux véhicules piégés préparés dans le massif du Tegharghar (Mali) en décembre 2010 et mis en échec aux portes de Nouakchott en février 2011.  Sa mort  fait perdre à Belmokhtar (retranché en Libye, dit-on) l’un de ses derniers hommes de poigne, après la disparition de Abou Doujana, de Bencheneb,  de Jouleibib et du hâbleur, mais efficace Oumar Ould Hamaha.  IOMS
                      
                    
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