Les travaux du 18ème sommet du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) ont démarré, mercredi à Niamey (Niger), avec la participation du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aux côtés de ...
... ses homologues des Etats membres du CILSS. Durant les 45 années de son existence, le CILSS a réalisé un travail colossal dans le domaine de la mobilisation et de la sensibilisation de l’opinion publique autour des dangers des changements climatiques et environnementaux qui menacent les pays du Sahel comme il a réussi, dans ce cadre, à mobiliser d’importantes ressources financières et appuis techniques. Toutefois, les besoins de l’étape actuelle exigent du CILSS de suivre une nouvelle et cohérente méthodologie plus adaptée et basée sur la précision dans les choix, la fermeté dans les programmes et la transparence dans l’exécution des missions. Le CILSS fait face à des défis qui lui dictent de coopérer en vue de lutter contre la dégradation de l’environnement dans les Etats du Sahel et de travailler à aider les populations, en particulier en milieu rural, à vivre dignement dans leurs terroirs. Dans son discours d’ouverture de ce 18ème sommet, le président nigérien, le Pr Issoufou Mahamadou, a souligné « les nombreuses menaces et mutations connues par notre espace commun que constitue le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, à savoir : (i) la variabilité et le changement climatiques, ponctués par des phénomènes extrêmes (inondations, sécheresses, érosion, feux de brousse), et (ii) les perturbations des systèmes de productions agro-sylvo-pastorales, nous imposent plus que jamais à adopter les meilleures pratiques de préservation de nos moyens d’existence ». Pour sa part, le président tchadien, M. Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) et de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), a évoqué la nécessité de faire face aux changements climatiques qui menacent l’économie rurale et la sécurité alimentaire dans la zone du Sahel, ce qui se répercute négativement sur la stabilité, la sécurité et le développement dans la zone entière. De son côté, le président malien, M. Ibrahima Boubakar Keita, président en exercice du CILSS, s’est appesanti sur les spécificités géographiques de la zone du Sahel qui renferme d’immenses ressources naturelles et fait face à des défis de grande ampleur exhortant à plus de conjugaison d’efforts, à une gestion rationnelle des ressources et à l’établissement d’un partenariat avec le monde lui garantissant ses spécificités et valorisant ses ressources naturelles.
AMI
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