L’association Africa 21, qui travaille sur les questions de changement climatique, a organisĂ©, du 21 au  23 septembre 2020 Ă  Tunis, en partenariat avec la fondation Heinrich Böll Stiftung , une session de formation par vidĂ©o confĂ©rence sur les enjeux du  changement ...    
					                       
                                        ... climatique.  L’évènement est organisĂ© dans le cadre du RĂ©seau africain des journalistes spĂ©cialisĂ©s sur le dĂ©veloppement durable et le changement climatique. Seize (16) journalistes du Maghreb (AlgĂ©rie, Maroc, Mauritanie et Tunisie) ont Ă©tĂ© choisis sur la base d’un projet Ă©ditorial pour participer Ă  cette session très sĂ©lective en vue de parler des enjeux du  changement climatique  dans leur rĂ©gion.  Cette session de formation a Ă©tĂ© un prĂ©texte pour lancer le concours consistant Ă  choisir la meilleure production journalistique issue de cet atelier organisĂ© Ă  partir de la Tunis et Genève par vidĂ©o confĂ©rence. Tous les 16  journalistes retenus pour prendre part Ă  cet exercice ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  produire un article consacrĂ© aux enjeux du changement climatique dans leur rĂ©gion.  En clair, il s’agissait entre autres objectifs de «renforcer les capacitĂ©s des journalistes sĂ©lectionnĂ©s sur les enjeux du changement climatique au Maghreb, et leur comprĂ©hension du cadre international et des acteurs de la lutte contre le changement climatique». Ou mieux encore,  les organisateurs veulent «amĂ©liorer la visibilitĂ© de ces enjeux, la qualitĂ© de l’information et sa vulgarisation, Ă  travers les mĂ©dias, auprès des populations de cette rĂ©gion ;  mais aussi dĂ©velopper une base solide de membres du RĂ©seau afin d’assurer dans la durĂ©e le suivi qualitatif de cette dĂ©marche».  En d’autres termes, il s’agit aussi de «crĂ©er un pont durable avec l’expertise journalistique locale et l’expertise de la Genève internationale sur ces questions».  Cette session qui a rĂ©uni des journalistes du Maghreb avec des experts locaux et de la Genève internationale, a permis d’acquĂ©rir des savoirs, mieux comprendre les enjeux et d’échanger sur les dĂ©fis climatiques dans cette rĂ©gion d’Afrique.  Et cette rencontre de haut niveau a Ă©tĂ© sanctionnĂ©e par des productions journalistiques sur l’évènement en mettant l’accent sur les enjeux du changement climatique dans la rĂ©gion du journaliste.  C’est dans ce sens que notre confrère, Camara Seydi Moussa, directeur Ă©ditorialiste du journal mauritanien «La Nouvelle Expression», pour avoir produit un bon article sur la pluviomĂ©trie au Guidimagha (Sud de la Mauritanie) et dont le titre est : «Le paradoxe mauritanien :  après le dĂ©luge, la soif au Guidimagha » a  Ă©tĂ© nominĂ© par un  jury composĂ©s de 12 Ă©minents intellectuels (journalistes, experts et diplomates). Il a remportĂ© ainsi le deuxième prix après notre consĹ“ur du Maroc qui s’est adjugĂ©e de la première place. Un sacre qui honore la Mauritanie et la presse mauritanienne dans son ensemble. Des fĂ©licitations fusaient de partout, car notre confrère est bien connu pour sa plume mĂŞme s’il reste ce journaliste polĂ©mique qui a toujours dĂ©rangĂ© le rĂ©gime de l’ancien prĂ©sident Mohamed Abdel Aziz qui a fini par l’emprisonner pour quelques jours avant de quitter le pouvoir.  Et malgrĂ© cet harcèlement digne d’un autre âge, Camara Seydi Moussa reste et demeure imperturbable dans ses convictions de lutte contre l’injustice et se range toujours du cĂ´tĂ© des opprimĂ©s.  Ce prix vient renforcer davantage son talent de journaliste confirmĂ© qui ne croit qu’à sa plume et rien d’autre.  Ibou Badiane                     
                    
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