Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a exécuté jeudi 12 aout au Mali un collaborateur des douanes maliennes, a demandé au militaire de la garde nationale, pris en otage en même temps que lui, de "rejoindre ses rangs", rapporte à l’Afp une source sécuritaire. "Nous venons d’apprendre de bonne source...
...que Aqmi a demandé à l’élément de la garde nationale (une composante de l’armée malienne) fait prisonnier au même moment que Merzuk (exécuté jeudi) d’être désormais officiellement membre d’Aqmi", a déclaré à l’Afp une source sécuritaire dans le nord du Mali. Ce militaire avait été enlevé mardi par des éléments d’Aqmi, dans la région de Kidal (nord-est du Mali), en même temps que le collaborateur des douanes maliennes exécuté. L’organisation leur reprochait de lui être hostile, avait déclaré à l’Afp Moctar Ag Klinine, un parent de l’un des deux hommes enlevés. "En 2006, Sidi Mohamed Ag Chérif dit Merzuk, avait participé à une attaque d’une position d’Aqmi dans le désert commun au Mali et à l’Algérie", a indiqué une source sécuritaire. Au cours de cette opération, le bras droit de Moktar Belmoktar, un chef d’Aqmi, avait été tué. Sous couvert d’anonymat, un élu de la région de Kidal (nord-est) a affirmé que l’opération contre "Merzuk" et le militaire avait été bien préparée. "Depuis plusieurs jours et sur plusieurs centaines de kilomètres, discrètement, six véhicules suivaient Merzuk", a précisé cette source
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