|
Ancien Site de TAHALIL |
|
|
Premier << 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 >> Dernier |
28/03/2007 Histoire: l ’insurrection des Bani Ganiyya : (1185 -1222) (2eme partie)
En l’an 605 de l’hégire qui correspond à l’année 1207 de l’ère chrétienne, soit une année après la débâcle qui lui a été infligée par le redoutable gouverneur hafside , Yahya Ibnou Ghaniyya, qui s’est réfugié dans le grand désert, a pu réorganiser ses troupes et partit à l’assaut de Tahart ( dans l’actuelle Algérie) .
|
22/03/2007 Histoire: L’insurrection des Bani Ganiya (I) (1185 -1222)Â
Dans l’inventaire des insurrections qui ont suivi l’effondrement de l’Etat Almoravide au Nord, celle des Bani Ganiya occupe une place centrale et se distingue par l’importance de l’impact qu’elle a eu sur l’évolution ultérieure des Mourabitounes, aussi bien dans le temps que dans l’espace. Cette insurrection qui a éclaté aux îles des Baléares, demeurées autonomes après l’avènement des Almohades, doit son nom à ses instigateurs qui étaient les fils de Ishak ibnou Mohamed Ibn Ghaniya lequel se rattachait à une célèbre famille affiliée à un dignitaire almoravide dénommé Yahya Al Massouffi.
|
14/03/2007 La fin du Ribat (Vème partie) : Le déclin des Mourabitounes
Les traditions rapportent que la fondation par les Tajakanet de la mystérieuse cité de Tinigui a été l’une des conséquences du désastre subi par les Almoravides.D après Ibn Hamidoun (Moctar) «le quart de l’armée des Almoravides était constitué de la tribu des Tajakanet». Cette appellation a été déformée par les sources en employant le terme Tilikanet lequel évoque le nom du commandant almoravide Moudrik Attilkany appartenant à la tribu précitée. C’est du moins, ce qui semble résulter des indications apportées par Ahmed ibnou Khaled Annassiry dans son célèbre livre : Al Istiqsa fi Akhbar Al Ma Ghrib Al Aghssa.
|
07/03/2007 La fin du Ribat (IV eme partie) : Le déclin des Mourabitounes
Les Rois de Marrakech, issus de la lignée de Youssef ben Tachfine (1087- 1106) ont assez tôt, profité des dissensions, qui avaient conduit à l’éclatement de l’entité Almoravide du sud, pour désigner des gouverneurs pour gérer l’anarchie en gestation. C’est du moins ce qui résulte de l’examen d’une fatwa de l’illustre Averroès qui indique que des biens publics comprenaient les présents donnés à l’Emir des musulmans, Nasser Dine .
|
27/02/2007 La fin du Ribat (IIIéme partie) : le déclin des Mourabitounes par Hamahou Allah Ould Salem Professeur à l’Université de Nouakchott
Attakrouy, le Toucouleur?
Selon Ibnou Adhary, Abou Bakr avait deux fils. Le premier qui s’appelait Brahim et dont «la mère nous est inconnue, avait la peau noire». Il se peut que le surnom «Attakroury» lui a été attribué en raison de sa filiation maternelle. Dans ce sens, Léon l’Africain rapporte que les ancêtres des rois du Mali se sont convertis à l’Islam durant le règne de Abou Bakr Ibnou Amir que le chroniqueur considère, par erreur, comme étant l’oncle de Youssef Ibnou Tachfin, le roi du Maghrib.
|
20/02/2007 La fin du Ribat (IIeme partie) : Le déclin des Mourabitounes, par Hama hou Allah Ould Salem, Professeur à l’Université de Nouakchott.
Les circonstances de la chute du pouvoir unificateur des almoravides au Sahara, demeurent assez inconnues. A ce sujet, nous disposons, tout au plus, de certaines indications utiles. On sait que le conflit qui opposa Abu Bakr ibnou Amir à son Commandant Youssef autour de la royauté du Maghrib (actuel Maroc) a, finalement, débouché sur un partage de l’empire. Le premier se contenta de la partie Sud tandis que le second se proclama roi au Nord.
|
11/02/2007 La fin du Ribat: Le déclin des Mourabitounes (1ere partie), Par Hamahou Allah 0uld Salem Professeur à l’Université de Nouakchott
Le concept du Ribat soulève une difficulté d’interprétation. Il est généralement admis que cette notion dont dérive l’appellation des Mourabitounes (Almoravides) en référence à une fortification qui aurait été édifiée au bord de la mer ou prés des confins du Sahara et à l’intérieur de laquelle ces moines du désert exerçaient des activités cultuelles et mystiques. Mais l’unique fondement d’une telle interprétation résulte du fait que la même expression a été employée par Ibnou Zar’e (m.1325) dans son récit relatif à la retraite que Ibnou Yacine effectua en compagnie d’un groupe d’adeptes prés du fleuve ou de l’océan.
|
01/02/2007 Réactions à la série Histoire «l’Origine des Maures »: Pour l’ouverture de l’histoire nationale
Nous savons qu’il est impossible d’écrire l’histoire sans prendre position par rapport aux problèmes politiques, sociaux et culturels, en raison de l’inévitable sélection subjective des faits qui doivent servir à la reconstruction du passé. Vers la fin des années quatre-vingt, les détenteurs du pouvoir politique à l’époque ont généreusement usé du «droit» à l’impossibilité de l’objectivité en ce domaine. Ainsi, l’idéologie officielle de l’Etat a imposé une lecture partisane de notre passé national. Selon cette vision, l’actuelle société mauritanienne, majoritairement arabe, descend des tribus arabes, venues essentiellement du Yemen et du mouvement almoravide au XIème siècle et qu’elle préfigure l’Etat national contemporain ;
|
25/01/2007 Série Histoire: Le pouvoir des hommes voilés (dernière partie), les Sanhadja, de la tribu à l’Etat(VII eme au XIeme siècles)
La prédication almoravide était, avant tout celle d’un enseignement élémentaire des préceptes de l’islam destiné à des populations éloignées des centres de rayonnement culturel de la civilisation islamique de l’époque. Or cet éloignement a contribué à la stagnation du figh auquel manquait le bouillonnement d’idées qui a permis le développement rapide des autres sciences religieuses et, particulièrement, celui de la parole dialectique
|
23/01/2007 In Mémorium : Maria, l’attachée culturelle de l’Ambassade d’Espagne nous a quitté
Moins de six mois après le début de sa mission en Mauritanie, l’attachante diplomate chargée des affaires culturelles de l’Ambassade d’Espagne, Maria Marqués (photo, au centre), a trouvé la mort dans un tragique accident survenu ce weekend sur la route de chinguitti . Affable, intelligente et sympathique, la disparue a marqué de son empreinte la relance de la coopération culturelle entre l’Espagne et la Mauritanie. Son activisme débordant ainsi que son engouement pour le dialogue des cultures s’est manifesté à travers les remarquables manifestations culturelles qui ont été organisées au cours de son bref séjour dans notre pays.
|
|
|
|
|
TAHALIL 2006-2022 Tous
droits reservés |
|