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Atelier sur les urgences sanitaires en Mauritanie

Le ministère de la Santé a organisé, ce vendredi à Nouakchott, un atelier d’échange de connaissances et d’expériences sur les urgences sanitaires et ce en collaboration avec le ministère de la Transformation numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’administration et la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Mauritanie.

L’atelier vise à présenter les résultats de la mission d’appui à l’élaboration de méthodes d’études pour le programme de renforcement continu des capacités des membres d’intervention d’urgence en Mauritanie.

Supervisant l’évènement, le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr. Mohamed Lemine Ould Mohamed El Hadj, a expliqué que ce projet a été lancé au début de l’année dernière afin de renforcer les capacités des équipes nationales en organisant des cours virtuels sur l’utilisation et l’interaction des plateformes numériques pour éviter les catastrophes ayant un impact sanitaire important.

Il a ajouté que le rôle du projet est de faire face aux urgences et aux menaces sanitaires survenant sur le continent africain, raison pour laquelle le bureau régional de l’OMS a lancé ces projets, y compris le projet visant à améliorer l’utilisation des kits d’intervention d’urgence dans les États Membres dans les premières 24/48 heures suivant leur apparition.

Au nom du gouvernement mauritanien, M. El Hadj a remercié le bureau régional de l’OMS et les centres collaborateurs d’avoir fourni l’équipement qui a contribué au renforcement de l’arsenal numérique de la Mauritanie.

Pour sa part, la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Mauritanie, Mme Charlo Fati N’Diay, a exprimé sa joie de participer au développement du volet de formation continue de l’équipe d’intervention rapide en Mauritanie en formant 50 experts nationaux pour soutenir les autorités dans le maintien de la préparation à répondre aux urgences sanitaires dans le pays.

Elle a souligné que le lancement de la plateforme numérique intervient un an après le lancement de l’initiative d’intervention d’urgence dans cinq pays (Mauritanie, Niger, Togo, Botswana et Nigéria) avec le soutien du Bureau régional de l’OMS afin d’assurer une formation continue des membres de l’équipe d’intervention rapide dans les pays concernés par le projet.

(AMI)