Quelque chose de très grave s’est passé récemment à Nouakchott mais la presse et les partis n’ont pas tiré sur la sonnette d’alarme, préférant le silence, et les prises de position irresponsables, comme celles faites par les partis d’opposition et celles venant de nos prétendues organisations de droits de l’homme.
Des compatriotes ont mené une agression en bonne et due forme contre les éléments des forces de l’ordre du commissariat de Police de Aravat sous prétexte qu’ils (les agresseurs) doivent être associés à une enquête judiciaire sur un cas d’esclavagisme qui s’est avéré faux. Il s’agissait d’une attaque violente menée par des politiciens connus par leur racisme épidermique et leur utilisation de l’épouvantail de l’esclavage comme un tremplin afin de réaliser leur agenda de déstabilisation. Des policiers qui ont eu des blessés dans leurs rangs ont failli être submergés lors de cette attaque n’eut été leur professionnalisme et leur courage. Ceci est inquiétant à plus d’un titre. Que se passera-t-il en Mauritanie si les forces de l’ordre peuvent être ainsi attaquées? Cela veut-il dire qu’il n’y a plus de notion d’Etat, plus de respect des corps constitués et de la force publique ? Que se passera-t-il aussi, si tout mauritanien qui s’imagine lésé peut prendre son gourdin et se faire justice lui-même? L’attaque perpétrée par Birama Ould Abeidi et ses complices du Flam doit nous interpeller. Elle constitue un signal annonciateur que le temps de la violence sauvage est en train de succéder à celui de la violence verbale qui n’a épargné jusqu’ici ni les Oulémas et encore moins l’Armée Nous devons défendre et préserver les libertés garanties par notre Constitution. Mais nous sommes aussi interpellés pour barrer la route aux apôtres de la violence. Alors nous disons haut et fort : Oui aux libertés , Non à la violence !. En fait, le débat sur l’esclavage est dépassé. Ceux qui en font un cheval de bataille (unique et perdant) sont maintenant dans l’obligation de créer des cas fictifs comme avec Neina et Salma qui habitaient dans la demeure de Mint Bakar Vall laquelle les a toujours traité comme ses filles aux dires même de leurs parents qui ont porté plainte contre Birama Ould Abeidi. Encore une fois, les démons de la division et du racisme ont voulu semer la discorde mais ont échoué sur le terrain et dans la réalité.
Ils doivent comprendre enfin que s’ils peuvent inventer des cas de toutes pièces, poursuivre leurs diatribes anti religieuses et racistes et animer ainsi leurs forums sur internet.
Mais ils n’ont pas, encore, le droit de troubler l’ordre public et d’agresser les policiers. Brahim Fall
Les opinions exprimées dans ce courrier n’engagent pas nécessairement TAHALIL.
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