Courrier: Oui aux libertés, non à la violence   
19/12/2010

Quelque chose de très grave s’est passé récemment à Nouakchott mais la presse et les partis n’ont pas tiré sur  la sonnette d’alarme, préférant le silence, et les prises de position irresponsables, comme celles faites par les partis d’opposition  et celles venant  de nos  prétendues organisations de droits de l’homme.



Des compatriotes ont mené une agression en bonne et due forme contre les éléments des forces de l’ordre du commissariat de Police de Aravat sous prétexte qu’ils (les agresseurs) doivent être associés à une enquête judiciaire sur un cas d’esclavagisme qui s’est avéré faux.
Il s’agissait d’une attaque violente menée par des politiciens connus par leur racisme épidermique et leur utilisation de l’épouvantail de l’esclavage comme un tremplin afin de réaliser leur agenda de déstabilisation.
Des policiers qui ont eu des blessés  dans leurs rangs ont failli être submergés lors de cette attaque n’eut été leur professionnalisme et leur courage. Ceci est inquiétant à plus d’un titre.
Que se passera-t-il en Mauritanie si les forces de l’ordre peuvent être ainsi attaquées? Cela veut-il dire qu’il n’y a plus de notion d’Etat, plus de respect des corps constitués et de la force publique ? Que se passera-t-il aussi, si tout mauritanien qui s’imagine lésé peut prendre son gourdin et se faire justice lui-même?
L’attaque perpétrée par Birama Ould Abeidi et ses complices du Flam doit nous interpeller. Elle constitue un signal annonciateur que le temps de la violence sauvage est en train de succéder à celui de la violence verbale qui n’a épargné jusqu’ici ni les Oulémas et encore moins l’Armée
Nous devons défendre et préserver les libertés garanties par notre Constitution. Mais nous sommes aussi interpellés pour barrer la route aux apôtres de la violence. Alors nous disons haut et fort : Oui aux libertés , Non à la violence !. En fait, le débat sur l’esclavage est dépassé.
Ceux qui en font un cheval de bataille (unique et perdant) sont maintenant dans l’obligation de créer des cas fictifs comme avec Neina et Salma qui habitaient dans la demeure de Mint Bakar Vall laquelle les a toujours traité comme ses filles aux dires même de leurs parents qui ont porté plainte contre Birama Ould Abeidi.
Encore une fois, les démons de la division et du racisme ont voulu semer la discorde mais ont échoué sur le terrain et dans la réalité.

Ils doivent comprendre enfin que s’ils peuvent inventer des cas de toutes pièces, poursuivre leurs diatribes anti religieuses et racistes et animer ainsi leurs forums sur internet.

Mais ils n’ont pas, encore,  le droit de troubler l’ordre public et d’agresser les policiers.
Brahim Fall

 

 

 

Les opinions exprimées dans ce courrier n’engagent pas nécessairement TAHALIL. 


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Commentaires
tarhilgazra
tarhilgazra@gmail.com
2010-12-20 22:03:02

Pour Dicko, je dirai qu un commissariat de police peut traiter n importe quel délit.Pour le reste on a compris que Biram s est tres mal pris pour ne pas etre allé dans une famille beydan.Au lieu d une famille haratine de surcroît les Tayvour.

Diko hanoune
diko12003@yahoo.fr
2010-12-20 11:07:30

Mort de rire, professionnalisme des policiers...pourquoi les policiers n’ont pas déniché le cas d’esclavage en question? La place des fillettes mineures n’était pas au commissariat d’arafat1 sale con mais à la brigade des mineures.Vous huilez la machine haineuse du racisme d’état.Qui sont les plaignants dans l’affaire? Comment peut on introduire une plainte sans prendre la déposition des plai

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