Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, par intérim ministre de la Culture et de l’Artisanat, Porte-parole du gouvernement, accompagné des ministres de l’Economie et des Finances, de l’Equipement et des Transports, de l’Education Nationale, de la ...
... ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargée des Affaires Maghrébines, Africaines et des Mauritaniens à l’Etranger, ont commenté, jeudi à Nouakchott, les résultats de la réunion du conseil des ministres. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, par intérim ministre de la Culture et de l’Artisanat, Porte-parole du gouvernement, M. Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, a indiqué que le conseil a examiné et adopté des projets de lois et de décrets ainsi que des communications, notamment le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2016 et le projet de décret portant création d’un Fonds de concours à l’édition scolaire. Le conseil a également examiné et adopté deux communications dont l’une porte sur la situation des accidents de la circulation au cours des huit premiers mois de l’année 2016, et la seconde se rapporte à l’ouverture scolaire 2016-2017, en plus d’une communication sur la stratégie d’Organisation de l’Office National des Services d’Eau en Milieu Rural (ONSER). A son tour, le ministre de l’Economie et des Finances, M. El Moctar Ould Djay, a présenté la loi de finances rectificative pour l’année 2016, rappelant l’existence d’une loi de finances initiale présentée au parlement et exécuté par le gouvernement, affirmant que le projet de loi de finances rectificative 2016 est élaboré aux fins de réajuster les prévisions initiales pour prendre en compte les nouveaux facteurs de nature à impacter les ressources et dépenses du budget initial, ainsi que le permettent les dispositions de l’article 24 de la loi n° 78-011 du 19 janvier 1978 portant loi organique relative aux lois de finances. Il a également indiqué, que l’accompagnement de l’exécution du budget au cours des six premiers mois de l’année en cours a montré qu’au 30 juin, le recouvrement des ressources a atteint 225 milliards soit 6,8% plus que les prévisions pour la même période de l’année dernière, tandis que les dépenses ont atteint 236 milliards soit plus de 10% que les prévisions, soit une augmentation provenant des dépenses extraordinaires, faites dans le cadre des préparatifs du sommet de la ligue des Etats arabes, organisé dernièrement à Nouakchott. Il a été également enregistré, au cours de la même période, des recettes non inscrites au chapitre de la loi des finances, que le gouvernement, dans un souci de transparence de la gestion financière des ressources du pays, a décidé de déclarer, a dit le ministre, affirmant que l’actuel projet sera présenté au parlement pour adoption, afin que toutes les recettes et dépenses soient connues et enregistrées au parlement a-t-il ajouté. Il a souligné à ce propos que l’augmentation des recettes sera de l’ordre de 46 milliards en plus des recettes libellées dans la loi des finances, soit une augmentation provenant de trois clauses principales dont la première porte sur 26 milliards ouguiyas provenant de l’aide accordée par des partenaires et Etats frères, dont 16 milliards provenant de l’aide accordée par les Etats frères pour l’organisation du sommet arabe et 10 milliards obtenus par le gouvernement à travers deux principaux partenaires au développement à savoir la Banque Mondiale et la Banque Africaine pour le Développement. La seconde clause est l’augmentation excédentaire du prix imputé aux hydrocarbures, évaluée suivant la loi des finances selon laquelle les recettes devaient être de 18 milliards ouguiyas, alors que les prévisions estiment que cet excédent atteindra plus de 22 milliards Ouguiyas, au moment où les dépenses anticipées sur d’autres clauses constituent un excédent devant être libellé dans la loi de finances rectificative afin d’être légalement comblé. A son tour, le ministre de l’Equipement et des Transports, M. Ahmed Salem Ould Abderraouf, a indiqué que le nombre des accidents de la circulation, comparés à la même période pour l’année 2015, est en baisse, avec une augmentation des décès, due à la gravité des accidents et à la circulation de moyens de transport collectif. Les causes des accidents, tels que citées dans les procès-verbaux établis par la police sont essentiellement l’absence de vigilance qui est de 12% chez les chauffeurs et l’excès de vitesse sont de 59%, les reflex erronés de 6% en plus des virages ratés à cause de l’excès de vitesse. Le ministre a affirmé que partant de ces données, le facteur humain représente 87% des causes de ces accidents, soulignant que cette situation a requis du département l’organisation d’une large campagne de sensibilisation au cours des dernières semaines. Quant au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Mohamed Abdellahi Ould Oudaa, il a déclaré avoir présenté une communication relative à la stratégie d’Organisation de l’Office National des Services d’Eau en Milieu Rural (ONSER), rappelant que cet office est chargé de fournir l’eau potable en milieu rural et dans les localités urbaines, soulignant qu’il gère 777 sur les 1.495 réseaux hydrauliques. Cette stratégie repose essentiellement dans le regroupement des villages, le recrutement de gestionnaires à travers des appels d’offres, le rapprochement des services de l’office national des citoyens à travers la création de pôles régionaux et de fonds spéciaux d’investissement, chargés des dépenses occasionnées par les pompes et groupes électrogènes financés sur un don accordé par l’Etat à l’office en plus de 25% des recettes de l’office. Le ministre de l’Education Nationale, M. Isselmou Ould Sid’El Moctar Ould Lehbib, a souligné dans son commentaire l’importance du manuel scolaire pour permettre à l’élève et à l’enseignant de disposer d’aisément disposer du manuel scolaire. Celui-ci a bénéficié, grâce à la politique engagée ces dernières années, d’un grand intérêt de la part du département, et ce afin de le rendre accessible à tous les élèves sur toute l’étendue du territoire national a-t-il ajouté. Il a, dans cet ordre d’idées, précisé qu’eu égard à la nécessité de la mise en place d’une politique spécifique au manuel scolaire afin de le rendre disponible sur le l’étendue du territoire national et de manière durable, soulignant notamment qu’il était impératif d’adopter le présent projet de loi. Evoquant la communication relative à l’ouverture de l’année scolaire 2016-2017, le ministre a indiqué qu’elle présente le bilan, les acquis de l’année passée et l’état général des lieux de l’enseignement ainsi que les perspectives pour la prochaine année scolaire. Le plus important bilan de l’année 2015-2016 est le suivi du gouvernement de la mise en oeuvre de la politique sectorielle relative au programme de développement du secteur de l’éducation, qui s’harmonise avec le programme électoral du Président de la République visant la construction d’une Mauritanie moderne, adoptant le renforcement de la qualité de l’enseignement fondamental et secondaire et l’amélioration de l’offre pédagogique, a-t-il dit. La ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée des Affaires Maghrébines, Africaines et des Mauritaniens à l’Etranger, Mme Khadijetou Mint M’Bareck Vall, a indiqué dans son commentaire, relatif aux conditions de la communauté mauritanienne en République du Gabon, les incidents naturels consécutifs à ce type de tensions postélectorales qui ont conduit au pillage de certains biens appartenant à des membres des communautés expatriées dont la colonie mauritanienne. Dans son souci des questions des communautés, l’Etat a créé un département spécifique qui accompagne les problèmes posés à nos ressortissants a-t-elle dit, affirmant que son ministère a très vite réagi, au premier jour des incidents, en adressant une note au ministère gabonais des affaires étrangères, demandant la mise en sécurité des Mauritaniens résidents dans ce pays, a-t-elle poursuivi. Notre ambassadeur accrédité au Gabon et résident au Nigeria a effectué une visite sur le terrain pour s’informer sur les conditions de notre communauté et constater sur place, les pertes enregistrées qui feront l’objet d’un rapport détaillé qui sera dressé par le département, a-t-elle conclu.
AMI
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