Des ministres commentent les rĂ©sultats du Conseil   
09/09/2016

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, par intérim ministre de la Culture et de l’Artisanat, Porte-parole du gouvernement, accompagné des ministres de l’Economie et des Finances, de l’Equipement et des Transports, de l’Education Nationale, de la ...



... ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargée des Affaires Maghrébines, Africaines et des Mauritaniens à l’Etranger, ont commenté, jeudi à Nouakchott, les résultats de la réunion du conseil des ministres.

 Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, par intĂ©rim ministre de la Culture et de l’Artisanat, Porte-parole du gouvernement, M. Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, a indiquĂ© que le conseil a examinĂ© et adoptĂ© des projets de lois et de dĂ©crets ainsi que des communications, notamment le projet de loi de finances rectificative pour l’annĂ©e 2016 et le projet de dĂ©cret portant crĂ©ation d’un Fonds de concours Ă  l’édition scolaire.

 Le conseil a Ă©galement examinĂ© et adoptĂ© deux communications dont l’une porte sur la situation des accidents de la circulation au cours des huit premiers mois de l’annĂ©e 2016, et la seconde se rapporte Ă  l’ouverture scolaire 2016-2017, en plus d’une communication sur la stratĂ©gie d’Organisation de l’Office National des Services d’Eau en Milieu Rural (ONSER).

 A son tour, le ministre de l’Economie et des Finances, M. El Moctar Ould Djay, a prĂ©sentĂ© la loi de finances rectificative pour l’annĂ©e 2016, rappelant l’existence d’une loi de finances initiale prĂ©sentĂ©e au parlement et exĂ©cutĂ© par le gouvernement, affirmant que le projet de loi de finances rectificative 2016 est Ă©laborĂ© aux fins de rĂ©ajuster les prĂ©visions initiales pour prendre en compte les nouveaux facteurs de nature Ă  impacter les ressources et dĂ©penses du budget initial, ainsi que le permettent les dispositions de l’article 24 de la loi n° 78-011 du 19 janvier 1978 portant loi organique relative aux lois de finances.

 Il a Ă©galement indiquĂ©, que l’accompagnement de l’exĂ©cution du budget au cours des six premiers mois de l’annĂ©e en cours a montrĂ© qu’au 30 juin, le recouvrement des ressources a atteint 225 milliards soit 6,8% plus que les prĂ©visions pour la mĂŞme pĂ©riode de l’annĂ©e dernière, tandis que les dĂ©penses ont atteint 236 milliards soit plus de 10% que les prĂ©visions, soit une augmentation provenant des dĂ©penses extraordinaires, faites dans le cadre des prĂ©paratifs du sommet de la ligue des Etats arabes, organisĂ© dernièrement Ă  Nouakchott.

 Il a Ă©tĂ© Ă©galement enregistrĂ©, au cours de la mĂŞme pĂ©riode, des recettes non inscrites au chapitre de la loi des finances, que le gouvernement, dans un souci de transparence de la gestion financière des ressources du pays, a dĂ©cidĂ© de dĂ©clarer, a dit le ministre, affirmant que l’actuel projet sera prĂ©sentĂ© au parlement pour adoption, afin que toutes les recettes et dĂ©penses soient connues et enregistrĂ©es au parlement a-t-il ajoutĂ©.

 Il a soulignĂ© Ă  ce propos que l’augmentation des recettes sera de l’ordre de 46 milliards en plus des recettes libellĂ©es dans la loi des finances, soit une augmentation provenant de trois clauses principales dont la première porte sur 26 milliards ouguiyas provenant de l’aide accordĂ©e par des partenaires et Etats frères, dont 16 milliards provenant de l’aide accordĂ©e par les Etats frères pour l’organisation du sommet arabe et 10 milliards obtenus par le gouvernement Ă  travers deux principaux partenaires au dĂ©veloppement Ă  savoir la Banque Mondiale et la Banque Africaine pour le DĂ©veloppement.

 La seconde clause est l’augmentation excĂ©dentaire du prix imputĂ© aux hydrocarbures, Ă©valuĂ©e suivant la loi des finances selon laquelle les recettes devaient ĂŞtre de 18 milliards ouguiyas, alors que les prĂ©visions estiment que cet excĂ©dent atteindra plus de 22 milliards Ouguiyas, au moment oĂą les dĂ©penses anticipĂ©es sur d’autres clauses constituent un excĂ©dent devant ĂŞtre libellĂ© dans la loi de finances rectificative afin d’être lĂ©galement comblĂ©.

 A son tour, le ministre de l’Equipement et des Transports, M. Ahmed Salem Ould Abderraouf, a indiquĂ© que le nombre des accidents de la circulation, comparĂ©s Ă  la mĂŞme pĂ©riode pour l’annĂ©e 2015, est en baisse, avec une augmentation des dĂ©cès, due Ă  la gravitĂ© des accidents et Ă  la circulation de moyens de transport collectif.

 Les causes des accidents, tels que citĂ©es dans les procès-verbaux Ă©tablis par la police sont essentiellement l’absence de vigilance qui est de 12% chez les chauffeurs et l’excès de vitesse sont de 59%, les reflex erronĂ©s de 6% en plus des virages ratĂ©s Ă  cause de l’excès de vitesse. Le ministre a affirmĂ© que partant de ces donnĂ©es, le facteur humain reprĂ©sente 87% des causes de ces accidents, soulignant que cette situation a requis du dĂ©partement l’organisation d’une large campagne de sensibilisation au cours des dernières semaines.

 Quant au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Mohamed Abdellahi Ould Oudaa, il a dĂ©clarĂ© avoir prĂ©sentĂ© une communication relative Ă  la stratĂ©gie d’Organisation de l’Office National des Services d’Eau en Milieu Rural (ONSER), rappelant que cet office est chargĂ© de fournir l’eau potable en milieu rural et dans les localitĂ©s urbaines, soulignant qu’il gère 777 sur les 1.495 rĂ©seaux hydrauliques.

 Cette stratĂ©gie repose essentiellement dans le regroupement des villages, le recrutement de gestionnaires Ă  travers des appels d’offres, le rapprochement des services de l’office national des citoyens Ă  travers la crĂ©ation de pĂ´les rĂ©gionaux et de fonds spĂ©ciaux d’investissement, chargĂ©s des dĂ©penses occasionnĂ©es par les pompes et groupes Ă©lectrogènes financĂ©s sur un don accordĂ© par l’Etat Ă  l’office en plus de 25% des recettes de l’office.

 Le ministre de l’Education Nationale, M. Isselmou Ould Sid’El Moctar Ould Lehbib, a soulignĂ© dans son commentaire l’importance du manuel scolaire pour permettre Ă  l’élève et Ă  l’enseignant de disposer d’aisĂ©ment disposer du manuel scolaire.

 Celui-ci a bĂ©nĂ©ficiĂ©, grâce Ă  la politique engagĂ©e ces dernières annĂ©es, d’un grand intĂ©rĂŞt de la part du dĂ©partement, et ce afin de le rendre accessible Ă  tous les Ă©lèves sur toute l’étendue du territoire national a-t-il ajoutĂ©. Il a, dans cet ordre d’idĂ©es, prĂ©cisĂ© qu’eu Ă©gard Ă  la nĂ©cessitĂ© de la mise en place d’une politique spĂ©cifique au manuel scolaire afin de le rendre disponible sur le l’étendue du territoire national et de manière durable, soulignant notamment qu’il Ă©tait impĂ©ratif d’adopter le prĂ©sent projet de loi.

 Evoquant la communication relative Ă  l’ouverture de l’annĂ©e scolaire 2016-2017, le ministre a indiquĂ© qu’elle prĂ©sente le bilan, les acquis de l’annĂ©e passĂ©e et l’état gĂ©nĂ©ral des lieux de l’enseignement ainsi que les perspectives pour la prochaine annĂ©e scolaire.

 Le plus important bilan de l’annĂ©e 2015-2016 est le suivi du gouvernement de la mise en oeuvre de la politique sectorielle relative au programme de dĂ©veloppement du secteur de l’éducation, qui s’harmonise avec le programme Ă©lectoral du PrĂ©sident de la RĂ©publique visant la construction d’une Mauritanie moderne, adoptant le renforcement de la qualitĂ© de l’enseignement fondamental et secondaire et l’amĂ©lioration de l’offre pĂ©dagogique, a-t-il dit.

 La ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprès du ministre des affaires Ă©trangères, chargĂ©e des Affaires MaghrĂ©bines, Africaines et des Mauritaniens Ă  l’Etranger, Mme Khadijetou Mint M’Bareck Vall, a indiquĂ© dans son commentaire, relatif aux conditions de la communautĂ© mauritanienne en RĂ©publique du Gabon, les incidents naturels consĂ©cutifs Ă  ce type de tensions postĂ©lectorales qui ont conduit au pillage de certains biens appartenant Ă  des membres des communautĂ©s expatriĂ©es dont la colonie mauritanienne.

 Dans son souci des questions des communautĂ©s, l’Etat a crĂ©Ă© un dĂ©partement spĂ©cifique qui accompagne les problèmes posĂ©s Ă  nos ressortissants a-t-elle dit, affirmant que son ministère a très vite rĂ©agi, au premier jour des incidents, en adressant une note au ministère gabonais des affaires Ă©trangères, demandant la mise en sĂ©curitĂ© des Mauritaniens rĂ©sidents dans ce pays, a-t-elle poursuivi.

 Notre ambassadeur accrĂ©ditĂ© au Gabon et rĂ©sident au Nigeria a effectuĂ© une visite sur le terrain pour s’informer sur les conditions de notre communautĂ© et constater sur place, les pertes enregistrĂ©es qui feront l’objet d’un rapport dĂ©taillĂ© qui sera dressĂ© par le dĂ©partement, a-t-elle conclu.




















AMI


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