Les travaux d’un atelier de formation, organisé au profit des nouveaux coordinateurs responsables du programme ozone dans les pays d’Afrique francophone, ont été ouverts mardi à Nouakchott.
De trois jours, la rencontre vise à protéger la couche d’ozone contre les émissions thermiques et de tous les comportements liés à la pollution environnementale pouvant l’affecter.
Cet atelier de formation est considéré comme une étape décisive dans l’engagement collectif en faveur de la préservation de la couche d’ozone et de la protection de l’environnement mondial, a affirmé à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Environnement, M. Idoumou Ould Abdi Ould Jiyid, selon lequel, la présidence mauritanienne de l’Union africaine soutient sa position sur la scène continentale et mondiale, en tant que plateforme pour faire avancer les initiatives africaines conjointes, notamment dans le domaine environnemental.
La Ministre de l’Environnement veille en personne à la mise en œuvre d’une politique environnementale interactive, qui comprend le respect des engagements internationaux, notamment ceux de la Convention de Vienne et du Protocole de Montréal, a souligné le Secrétaire général.
Les initiatives du Bureau national de l’ozone comprennent un cadre réglementaire strict, recensant et organisant les acteurs du domaine du froid, et organisant des formations continues et des campagnes de sensibilisation sur le danger des produits chimiques et l’importance de la protection de la couche d’ozone, a-t-il dit.
Elles comprennent aussi la création de partenariats stratégiques avec les douanes, les techniciens en réfrigération, les importateurs et des Organisations Non Gouvernementales, transmettant des données relatives aux importations de substances qui appauvrissent la couche d’ozone et établissant un système d’information sur les licences et les quotas, a poursuit Ould Abdi Ould Jiyid.
L’organisation cet atelier est la preuve d’une participation efficace à un effort collectif qui transcende les frontières nationales et nécessite une coordination étroite, a-t-il conclu.
La directrice de l’évaluation et du contrôle environnemental et coordonnatrice de l’Office national de l’ozone, Mme Khadjetou Seneh a apprécié dans son intervention, les travaux de cette rencontre, à travers laquelle, le programme cherche à mettre en place des formations dans différents pays d’Afrique francophone afin que ces Etats puissent créer un système spécial propre à eux.
Nous œuvrons au sein du programme à offrir aux jeunes la possibilité de participer à de nombreux projets importants et à trouver des solutions pour réduire le chômage dans les pays africains, a-t-elle ajouté.
Le Coordonnateur régional du Protocole de Montréal en Afrique francophone M. Yamer Kissi a loué quant à lui, la coopération conjointe entre la Mauritanie et les Nations Unies dans le domaine du renforcement des capacités des jeunes à travers la mise en place de programmes ciblés et ambitieux qui répondent aux besoins des auteurs des idées pionnières dans tous les domaines, mettant en exergue, l’importance de ce type de formation, qui se répercutera sur les jeunes à travers les nombreuses offres qu’ils recevront au cours de ces journées.
Il a appelé enfin les participants à tirer le maximum de leçons constructives et fructueuses de cette formation.
La couche d’ozone fait partie de l’atmosphère terrestre, qui contient intensément du gaz ozone. Elle est largement concentrée dans la partie inférieure de la stratosphère de l’atmosphère terrestre et est de couleur bleue, rappelle-t-on.
Les représentants du Programme des Nations Unies pour l’Environnement et plusieurs cadres du Département avaient assisté à cette cérémonie d’ouverture. ami