
Les travaux d’un atelier de lancement du projet intégré de valorisation des eaux de surface dans les deux hodhs (PIVRE) ont débuté, vendredi à Nouakchott, à l’initiative du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dans le cadre de sa stratégie d’accès aux services de l’eau et de l’assainissement à l’horizons 2030.
Le premier volet de cette stratégie porte sur la connaissance, l’évaluation, le suivi et la protection des eaux de surface et des eaux souterraines sur l’ensemble du territoire national.
Le projet PIVRE prévoit la construction de 19 barrages de retenues d’eau et le financement des activités agricoles et économiques dans les deux Hodhs, ce qui aura des répercussions largement bénéfiques sur la vie des citoyens locaux.
Supervisant l’évènement, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Sidi Mohamed Ould Taleb Amar, a mis en exergue l’intérêt capital qu’accorde le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ; intérêt reflété dans le programme Taahoudati qui vise l’amélioration de l’accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire national, l’offre des services de l’assainissement et le renforcement de la gouvernance du secteur.
Il a ajouté que son département travaille sur la réalisation d’un lot de projets structurels qui auront des incidences considérables pour la généralisation de l’accès à l’eau aux populations dans les milieux rural et urbain.
Au sujet du projet PIVRE, le ministre a précisé qu’il offrira les ressources nécessaires pour la culture de 1200 hectares au profit de 15000 habitants pour un financement conjoint de l’Etat et de l’AFD de l’ordre de 14,56 millions euros.
Pour sa part, l’ambassadeur de France en Mauritanie, SEM. Alexandre Garcia, a souligné que le PIVRE témoigne de l’engagement durable de de la France aux côtés de la Mauritanie en faveur de l’accès aux services essentiels et du développement durable et inclusif des territoires.
Il a ajouté que la France, à travers l’AFD, très présente dans le secteur, mobilise 13 millions d’euros pour 19 barrages et le soutien de l’activité agricole et pastorale dans les deux Hodhs, et que l’Etat mauritanien complètera ce financement avec 1,56 millions d’euros.
Au sujet de l’impact du projet, l’ambassadeur a souligné que le PIVRE va contribuer à réduire les vulnérabilités socio-économiques et les facteurs éventuels de tensions pouvant
exister sur l’usage de l’eau.
Après la séance d’ouverture, les participants ont suivi un exposé du directeur de l’hydrologie sur les objectifs du projet PIVRE. ami