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Commissaire aux droits de l’Homme : « La Mauritanie contribue efficacement à la promotion des Droits de l’Homme »

Le Commissaire aux droits de l’Homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la Société civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a indiqué que la Mauritanie déploie des efforts inlassables, aux niveaux international et régional, pour contribuer efficacement au règlement des conflits, à l’accueil des réfugiés et demandeurs d’asile. Elle s’emploie à relever les défis à travers diverses politiques et une approche sécuritaire globale dans un effort de lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le crime transfrontalier organisé, en particulier dans le cadre du Groupe des cinq pays du Sahel.

Il a ajouté, dans un discours prononcé mardi dans la capitale gambienne, Banjul, devant la 73ème session de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, que Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a consigné comme priorités dans son programme politique la consolidation de la cohésion nationale, la lutte contre les pratiques surannées et les stéréotypes, et la nécessité de rompre avec toutes les formes de discrimination pour une société égalitaire respectueuse des droits de l’Homme.

Dans ses efforts continus en faveur des droits de l’Homme, de la justice et de l’équité, le gouvernement mauritanien a récemment annoncé le lancement de l’École républicaine, qui vise à renforcer les efforts visant à consolider le principe d’équité et d’égalité, en redonnant à nos établissements d’enseignement la possibilité de jouer pleinement leur rôle de champ de valeurs républicaines et de pilier de l’unité nationale, a-t-il dit.

« Le 13 de ce mois, nous avons lancé un convoi national de sensibilisation, avec l’aide d’organisations de la société civile, qui a parcouru tout le territoire national, mobilisant les citoyens sur la gravité de ces comportements anachroniques et leurs conséquences, ainsi que sur les surenchères politiques qui instrumentalisent les questions relatives aux droits de l’homme et en font un fonds de commerce.

De même, a-t-il indiqué le cadre légal et institutionnel de promotion et de protection des droits de l’homme a connu une évolution qualitative à travers la ratification de nouveaux textes législatifs qui ont renforcé la protection des droits et libertés, comme la loi 004-2021 relative aux associations, organismes et réseaux, qui consacre pour la première fois le système déclaratif des associations au lieu de l’astreinte à une autorisation, et à travers la création de l’Observatoire national des droits des femmes et des filles .

Aussi, pour la première fois, un processus d’élaboration d’une stratégie nationale de promotion et de protection des droits de l’homme dans le pays a été lancé, selon un processus consultatif, en coopération avec la représentation en Mauritanie du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme dans notre pays. En plus un prix national pour encourager les défenseurs des droits humains et renforcer la cohésion sociale a été institué.

Le commissaire a fait observer que malgré les grands efforts et les réalisations dans le domaine des droits de l’Homme, le continent africain fait toujours face à un ensemble d’obstacles et de défis qui l’empêchent d’atteindre un niveau de croissance et de stabilité et de garantir parfois les droits les plus élémentaires. Il a cité, parmi les obstacles et défis auquel le continent fait face les conflits, la contrebande, le terrorisme, l’extrémisme violent, la migration clandestine, les impacts climatiques et la traite des êtres humains.

M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi a fait remarquer que le gouvernement mauritanien a toujours affirmé son adhésion à ses engagements africains dans le domaine des droits de l’homme et sa disponibilité constante à s’engager positivement et efficacement avec tous les mécanismes de la Commission.

« Ce partenariat, a-t-il assuré, sera renforcé par la présentation du rapport de notre pays sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples lors de cette session, le 26 de ce mois. Nous attendons avec impatience une plus grande coopération à travers l’échange d’expériences entre nos institutions compétentes et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ». ami