Conforté par la présence militaire française et africaine dans son pays, le président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK) nargue Belmokhtar dans une conférence de presse tenue le 14 avril à Dakar, au cours de laquelle la présence de ce dernier en Libye a été évoquée. "Si cet individu dont on nous avait...
...annoncé la disparition que personne n’a regrettée, resurgissait quelque part, ce ne serait pas pour la paix, hélas", a dit le chef de l’Etat malien. "On ne souhaite jamais la mort d’un homme mais il en est qui ne sont pas de compagnie tout à fait souhaitable, c’est un personnage assez connu et pas de la plus belle des façons ", a-t-il également ajouté. Présent au nord-Mali depuis le début des années 2000, vétéran d’Afghanistan et fondateur du groupe armé "Al Moulathamoune" du temps de l’ex-GSPC en 2004 l’algérien Belmokhtar aura côtoyé, notamment à partir de Tombouctou, plusieurs Présidents et Premier ministres maliens dont IBK . Son groupe a adhéré à AlQaida avec la métamorphose de l’ex-GSPC en Aqmi à partir de 2006. Plus d’une décennie durant il était un des hommes les plus craints au Nord-Mali avant que l’aviation et les forces spéciales françaises ne le chassent de son sanctuaire début 2013 d’où il s’est manifesté par la sanglante prise d’otages dans le site gazier d’Ain Amenas en Algérie. Présenté pour mort en mars 2013, il resurgit trois mois après, en organisant des attentats spectaculaires contre des intérêts français à Agadez et Arlit (Niger). En août 2013, il fonde "Al Mourabitoune" en fusionnant ses hommes regroupés au sein d’"Almoultahmoune" qui a pris en octobre 2012 ses distances d’Aqmi (et pas d’AlQaida) ainsi que son bataillon de kamikazes «Les Signataires par le sang», avec l’essentiel des groupes du Mujao. Malgré la présence supposée de Belmokhtar au Ghat (Libye), "Al Mourabitoune" dont la chefferie (écran?) a été confiée à un autre vétéran d’Afghanistan continue à harceler les forces françaises et africaines dans des zones de Tombouctou, Gao et Kidal. IOMS
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