Les parents de Zeidane ne sont pas les prémiers   
16/02/2006

Les parents de Zeidane Ould Hmeida n’ont peut être pas tort de lui manifester leur soutien. Ils n’auront pas été les premiers et ne seront pas les derniers à manifester leur solidarité à l’un  des leurs en proie avec la justice.   Les manifestations tribales de soutien aux responsables mauritaniens en prise avec la justice se sont multipliées ces dernières années. Quelque part, on ne concède pas à la justice dans notre pays le droit de poursuivre ou de sanctionner.



Et on ne semble guère lui accorder non plus, le préjugé favorable de pouvoir innocenter. C’est comme si la justice ne devrait pas exister. En 1999, nous avons vu à l’occasion de l’affaire de l’OMVS comment la parentèle a réagi face à la justice et à la presse. Nous verrons le même sentiment surgir une année plus tard à l’occasion de l’affaire de la SOMELEC. Nous verrons les mêmes attitudes refaire surface de la part des parentèles des auteurs des tentatives putsch de juin 2003, d’août et de septembre 2004. Assez curieux, ce sentiment enfoui en nous, de fuir la justice. Qui n’a rien à se reprocher ne craint rien en principe ! Qui a quelque chose à se reprocher ne doit pas se comporter en "Sareg we Ez’im" (voleur et héros).

A ce moment où on ne parle plus d’ "instrumentalisation de la justice" ne convient-il, pas de lui faire confiance ?
Il est certes logique de refuser l’injustice, mais il est inadmissible de refuser la justice.Tout comme il est abject de vouloir l’instrumentaliser. Et ceci est valable, autant pour l’Etat, que les justiciables.
IOM


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