| Le festival "El Khariv" pour la culture et les arts a été ouvert jeudi soir à Aioun. La manifestation qui dure 3 jours est organisée par les jeunes d’Aioun sous la supervision du ministère de la culture, de la jeunesse et des sports.
Elle vise à faire connaître les aspects culturels, touristiques et architecturaux de la ville ainsi que ses illustres oulemas et le rôle qu’elle a joué dans la résistance contre la colonisation.
Une élite de professeurs, d’artistes et d’hommes de littérature participeront à l’animation de ce festival qui sera marqué par des conférences, des concours de récitation du saint Coran, des lectures de poèmes, des soirées culturelles et artistiques avec, notamment, la participation du Dr. Mohamed Ould Sidi Mohamed Ould Hmeda, président de la division Histoire et Civilisation à l’Université des Sciences islamiques d’Aioun.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le wali du Hodh El Gharbi, M. Ball Mamadou a félicité les jeunes d’Aioun pour cette initiative qui constitue, a-t-il dit, une occasion de rencontre entre les cadres, les jeunes et les populations de la ville, soulignant que cela est de nature à faire revivre le patrimoine culturel, artistique et touristique dont regorge la wilaya du Hodh El Gharbi en général et la ville d’Aioun en particulier.
Il a ajouté que la wilaya connaîtra avant la fin de l’année en cours l’organisation d’un festival et d’une table ronde consacrés au développement de la wilaya, précisant que les futurs programmes de développement seront conformes aux besoins des populations en matière de développement.
Pour sa part, M. Saadna Ould Hamady, maire de la commune d’Aioun a loué l’initiative des jeunes d’Aioun consistant à organiser ce festival qui permettra, a-t-il dit, d’atteindre beaucoup d’objectifs dont celui de faire connaître l’histoire de la ville, son patrimoine culturel, sa lutte contre le colonialisme et ses potentialités touristiques.
Quant au président du festival, M. Ethmane Ould Mohamed El Moctar Ould Bocar, il a loué le rôle que jouent la culture et les arts dans le développement des pays et des peuples, soulignant que les espaces culturels constituent une précieuse occasion qu’il convient d’exploiter à tous les niveaux.
Ami
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