Paris abrite une exposition sur le printemps arabe   
29/03/2013

Huit jeunes artistes tunisiens participent à une exposition appelée "Politiques" à la galerie Talmart, située dans le 4ème arrondissement de Paris. Cette exposition qui s’est ouverte ce jeudi 28 mars se poursuivra jusqu’au 20 avril prochain. Ces artistes, âgés entre 25 et 30 ans, ont tenu ...



...à exposer une Tunisie en pleine ébullition révolutionnaire.
Les œuvres exposées regorgent d’inventivité. Elles déclinent plusieurs symboles de liberté comme elles sont teintées d’espoir et de danger, indiquent les auteurs.
Le mouton a été utilisé par l’un des artistes comme symbole de sacrifice. L’artiste Malick Gnaoui, sérigraphe tunisien explique que la sérigraphie présentée rappelle que les véritables moutons, dans la société notamment, « c’est nous ! », affirme-t-il.
Les artistes ont combiné composition, esthétique décorative, jeu d’ambigüité sur les formes et les couleurs pour montrer la quintessence de ce qui a caractérisé cette révolution tunisienne dont on se rappelle les évènements de Sidi Bouzi. Ces œuvres exposées ont rappelé le passé de l’histoire d’un peuple qui a décidé de reprendre son destin en main. Il s’y ajoute l’esprit critique des artistes, comme Nidhal Chamekh qui s’est servi de l’autruche, un animal replié sur lui-même pour montrer l’image de la Tunisie actuelle. Les œuvres regorgent également plusieurs messages que seuls les artistes parviennent à définir. Les artistes ont mis l’accent, par effet de paradoxe, sur des événements d’une importance capitale. La mort pour thème principal, Mathieu Boucherit dévoile finalement ce que tout le monde voit ou a déjà vu pour pointer du doigt le cruel manque de considération des citoyens par les gouvernants. «La mort qu’elle soit collective ou individuelle, naturelle ou causée par des êtres malveillants, proche ou lointaine ne touche pas la société autant qu’elle le devrait », exprimait-il. Quant à Shadi Alzaqzouq, il a peint un tableau plein d’humour : «Convertissez-vous» est tout bonnement rayonnant de liberté et d’espoir. «C’est un tableau décalé, dit-il, qui montre que la liberté n’est pas automatiquement en contraste avec l’Islam».
Source : Afrik.com


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