Quelques mois après l’un des hivernages les plus secs ayant entraîné une sécheresse semblable à celle des années 70 le commissaire de la sécurité alimentaire invité la soirée du 8 mars 2012 sur le plateau de la Télévision de Mauritanie (TVM) était plutôt nerveux.
Il y a de quoi!
Alors qu’un plan de sauvetage du cheptel devait être amorcé dés novembre, le commisssaire a reconnu que les aliments de bétail ne sont pas encore disponibles en quantités suffisantes et que les populations qui vont bénéficier de distribution gratuite des vivres, sont encore, en train d’être recensées.
Heureusement que les proprietaires du cheptel ont deja opté pour la transhumance vers les pays voisins du sud. Ils n’ont donc pas attendus les aliments de bétail et encore moins, la campagne de vaccination qui devait être menée.
Le ministre Ould Dermane avec son assurance affichée et son costard "Kharchi Textiles", cachait mal , lui aussi, sa forte inquiétude.
Son intervention était axée sur les chiffres avec le nombre des boutiques ouvertes à Nouakchott et ailleurs.
Il n’a pas nié que les boutiques manquent certains produits et n’a pas évoqué les cas des étrangers qui profitent de ces boutiques, boudées par l’écrasante majorité des mauritaniens pauvres, et n’acceptant pas certaines postures.
Rien que du blabla! Bizarre, que le nouveau plan d’urgence à l’aune de la « lutte contre la gabegie» soulève beaucoup plus de remous que ses précédents.
Sagissant du volet Puits pastoraux personne n’en a parlé, car il s’agit d’une aventure plutot ambigue. Et ce, pour deux raisons.
La premiere, parceque qu’il y a deja assez de puits du genre, lesquels, avec le manque de pluies cette année présentent un debit trés faible, qui fait que ce n’est donc pas la peine d’en creuser de nouveaux. Sauf s’il s’agit d’engraisser un lascar. Ensuite, même s’ils sont creusés il n’ ya pas de paturages, à brouter.
Les plans d’urgence se font dans l’urgence et non, à pas de tortue.
Ils ne doivent pas non plus être confiés ou gérés par des poules mouillées . IOM
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