Des cadres et hommes politiques du Guidimakha, mécontents de la nomination, de Monsieur Idrissa Diarra, au poste de Ministre délégué à l’Environnement. Ce volte-face devant cette nomination est incompréhensible ,surtout de la part d’hommes intellectuels et je ne comprends pas cette réaction très négative.
Mon incompréhension me pousse à me poser certaines questions tout en essayant d’y apporter une réponse. -Est-ce que, tous cadres du Guidimakha, toutes Ethnies confondues, sont réellement indisposés par la nomination de Idrissa Diarra ? … Je ne le crois pas. -Est-ce qu’il est question d’une poignée de cadres et hommes politiques ?... J’en suis persuadé. -Idrissa Diarra est il un individu étiqueté de persona non grata dans le Guidimakha ?... Je ne le pensse pas. -Le soit disant revirement politique d’Idrissa ( si réellement il y’a eu ce retournement de veste) est ce un crime ?... Non, car en politique tout est permis et chacun est libre de suivre sa conviction et ainsi choisir son camp. Personnellement, je suis sidéré, quant je parcours Internet et que mon attention, est attirée par des écrits vides de sens et de bon sens. Aujourd’hui, je me remémore le feuilleton Timéra Boubou, ne sommes nous pas entrain d’assister au démarrage d’une deuxième série noire et cette fois ci, avec comme cobaye, Idrissa Diarra ? Je le pense, mais je suis assuré, que la nouvelle Direction nationale est vaccinée, contre ce genre d’interférences, dans les affaires de l’Etat. Ould Abdelaziz est arrivé au pouvoir, en contournant le tribalisme, le régionalisme et l’interventionnisme, de ce fait les démarches du type enclenché par ces Cadres, ne peuvent en aucun cas, aboutir. Poser comme condition sine qua non, le limogeage de Idrissa Diarra, afin de voir des cadres du Guidimakha, rejoindrent l’UPR est une aberration trop prétentieuse, de la part de ceux qui cherchent la tête de ce cadre. A la parution du billet des cadres du Guidimakha, sur le Net, la réaction du milieu intellectuels a été unanime, c’est pour des considérations, d’ordre féodaux, propres aux Sonikés. Personnellement, je considère cette communauté, comme une Ethnie importante, respectée et respectueuse et surtout très honorable, mais pourquoi dés qu’un membre de cette dernière, gravit les échelons de l’hiérarchie, c’est aussitôt le branle bas de combat et la mobilisation de groupes hostiles. Un cadre est un homme intellectuel et il est impensable que des considérations d’ordres féodaux, puissent encore, s’accaparer de son esprit et le pousser à réagir comme l’on fait les signataires fantôme, du billet sur Internet. Il faut partir du principe que la Mauritanie, a besoin de tous ses enfants, sans aucune distinction et ne prend aucunement en considération, les us et coutumes, ni la couleur de la peau et ni une appartenance à une castes quelconque. Chaque Ethnie du peuple a ses us et coutumes qui régissent le comportement de ses composantes mais seulement dans son terroir. Avec l’avancée inexorable de l’éveil des peuples, les coutumes ont tendance à disparaître, grâce aux changements de mentalité des intellectuels. Dans le contexte actuel, Monsieur Idrissa Diarra, n’a pas été nommé, au poste de Chef de village dans le Guidimakha mais comme, Ministre de l’Etat Mauritanien. Ainsi, il est inadmissible de s’opposer à une décision de la Magistrature suprême, particulièrement dans la nomination d’un individu, surtout quant, en fond de toile, sont mises en exergue, des considérations d’ordres féodaux. Ainsi, je demande à ces cadres et hommes politiques de renverser la vapeur, car je suis convaincu que Monsieur le Président de la République, ne peut en aucun cas accorder une importance à ce genre d’intervention. Pour votre information, le Département dont à hérité Monsieur Idrissa Diarra, ne peut être qualifié, que d’un navire en détresse, abandonné par son équipage de pointe et sombrant dangereusement, sous sa ligne de flottaison. Le renflouement du navire environnement, demandera beaucoup de savoir faire et de courage au Timonier Diarra. A cet effet, il serait beaucoup plus patriotique et beaucoup plus honorable de le soutenir dans sa mission et lui éviter ces tirs heureusement mal ajustés de snipers isolés et vindicatifs. Le sauvetage du navire Environnement est impératif et le Guidimakha en sait quelque chose, Je ne terminerai pas mon intervention sans vous dire, que depuis des décennies je côtoie pratiquement tous les jours des cadres Soninkés et à ce jour, je n’ai jamais observé une différence entre ces hommes. Camara, Timéra, Gandéga ou Diarra etc sont tous progénitures de Adame et Hawa et la même voyelle ( a ) bouclant la fin des noms, conserve la même écriture et phonétiquement la même résonance. SIDY OULD AHMED ELY
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