Le calvaire d’une femme privée de ses enfants   
22/06/2009

Il y a neuf ans de cela, Sultana mint El Arbi une jeune femme mauritanienne partait se soigner en Espagne d’un problème cardiaque. Elle était accompagnée de ses deux enfants (un garçon et une fille) âgés à l’époque, respectivement, de 5 et 7 ans.



Hébergée chez une famille sahraouie, elle décide -à court d’argent et à l’expiration de son visa- de revenir en Mauritanie pour le renouveler.

La famille sahraouie s’apprêtait ,elle aussi, à quitter l’Espagne et lui conseille de confier la garde de ses enfants à des familles espagnoles : Rosa Garcia et Réa Romero chez qui des mauritaniens de passage en Espagne confiaient leurs enfants. Revenue en Mauritanie,  Sultana n’arrive pas à obtenir un visa auprés de l’ambassade d’Espagne à Nouakchott.

Elle téléphone à ses enfants pour se rassurer sur leur situation. Pour le garçon il n’y a pas de problèmes. Mais elle se rend compte que la femme chez qui elle a laissé sa fille l’empêche de lui parler. Elle apprend par la suite que cette femme a tenté de modifier le document par lequel elle lui confié la garde de sa fille, qu’elle a même déposé une plainte contre elle parceque la fillette est excisée et qu’elle sera jetée en prison dés qu’elle reviendra en Espagne récupérer ses enfants.

Sultana n’en revient pas. Depuis 9 ans elle lutte pour reprendre ses enfants. Toutes les voies officielles et officieuses ont été utilisées sans résultats. Aujourd’hui, elle a dressé une tente en face de l’église de Nouakchott pour sensibiliser ses compatriotes sur son calvaire.
(Nous y reviendrons en détails)


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