En dehors du plaidoyer pour la constitution moderne et révolutionnaire du 25 juin, qui impose l’alternance, rend impossible la modification de la constitution sur cet aspect, rompt avec la théorie de l’homme indispensable, supprime l’article 104 liberticide, transforme l’électeur en acteur décisif, des thèmes ayant été les idées forces du discours chef de l’Etat devant les populations à Nema, à ’Aioun ou à Kiffa, une autre idée centrale a retenu mon attention dans les propos du chef de l’Etat : la réhabilitation de l’homme mauritanien
Le Chef de l’Etat a déclaré qu’au lieu de la propagation des rumeurs et de la calomnie, nous ferons mieux de nous orienter vers la construction du pays et de préparer convenablement le devenir de notre Nation.
Longtemps Directeur General de la Sûreté Nationale, le chef de l’Etat sait de quoi il parle ! Il a eu à gérer les délations et les manipulations et a eu à constater les ravages et le gâchis de temps et d’énergie qu’ils occasionnent. Parvenu au pouvoir pas par goût du pouvoir, qu’il abandonne d’ailleurs volontairement dans quelques mois, mais plutôt pour tirer son peuple d’un ravin, il sait plus que n’importe qui, que les reformes à elles seules, ne suffisent pas. En fait, les reformes politiques, économiques ou sociales ne seront appréciées à leur juste valeur que par des citoyens patriotes, laborieux et surtout honnêtes .Nos compatriotes peuvent-ils se départir de l’influence des manipulateurs, des querelles de clochers et des chicanes, pour exercer pleinement leur citoyenneté ? Tout porte à croire qu’il faut être optimiste. Car le poisson pourrit par la tête. Et dés que l’encadrement national cessera d’entretenir le clientélisme, d’écouter les laudateurs ou les aigris, ces derniers changeront de disque. Ils se reconvertiront peut être, dans la quincaillerie. Bon vent ! IOM
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