Le délégué général de Taazour: tolérance zéro vis-à-vis des trois parties impliquées dans la mise en Å“uvre des programmes et projets   
09/04/2022

Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a réuni toutes les conditions appropriées pour la mise en œuvre de tous les programmes et projets gérés par la Délégation Générale à



 la Solidarité Nationale et à la Lutte contre l’Exclusion « Taazour » a affirmé, le Délégué Général de « Taazour » M. Mohamed Ali Ould Sid Mohamed, mettant en exergue dans le cadre de ces efforts consentis par les pouvoirs publics, la mobilisation des fonds et la fourniture des compétences requises pour « atteindre les nobles objectifs de son ambitieux programme de développement ».

Le délégué général a, au cours de la réunion qu’il a tenue au siège de l’Académie diplomatique à Nouakchott, avec les partenaires de Taazour dans l’exécution des projets, dont les maîtres d’ouvrage, les bureaux de suivi et les services concernés par la mise en œuvre et le suivi -au niveau de la Délégation Générale, rendu vendredi ces derniers responsables du retard observé dans l’exécution d’une grande partie des programmes et projets réalisés par Taazour.

M. Mohamed Ali Ould Sidi Mohamed a appelé chacun des intervenants dans ces projets et programmes à assumer ses responsabilités et à respecter les contrats et délais fixés pour leur réalisation. Il a mis également en garde les coordonnateurs des programmes au niveau de la Délégation, les bureaux de suivi et les contractants contre la poursuite de tels agissements conduisant à ces retards.

« La relation entre la délégation avec tous sera désormais caractérisée par la franchise, l’ouverture et la transparence ainsi que par la tolérance zéro vis-à-vis des trois parties impliquées dans la mise en œuvre de ces programmes et projets visant à relever le niveau de vie des classes vulnérables et à les intégrer dans le tissu social », a-t-il ajouté.

« Les grandes capacités financières et les importantes compétences humaines injectées dans la délégation, l’élévation de son statut et son mandat de s’occuper de la gestion des programmes et des projets qui touchent tous les besoins, espoirs et aspirations de tous les citoyens à travers le pays, doivent inciter chacun à aller dans la bonne direction et à travailler dans un esprit d’équipe afin d’atteindre les nobles objectifs visés par ces programmes », a-t-il poursuivi.

« Octroyer les projets à des institutions incapables de remplir leurs obligations, l’absence de suivi, le retard dans le paiement des factures et le manque de précision requise qui caractérise de nombreux dossiers sont autant de facteurs conjugués, qui ont empêché jusqu’à présent la mise en œuvre de nombreux programmes et projets sur lesquels le citoyen place d’énormes espoirs », a dit le Délégué général.

« Ces facteurs ne constitueront plus un obstacle après aujourd’hui, puisqu’il n’ y aura plus d’arrangement concernant les contrats, les délais spécifiés dans les cahiers de charges, la mise en œuvre des programmes et projets selon le calendrier qui leur est fixé et les spécificités techniques stipulées », a indiqué Ould Sidi Mohamed.

Cette rencontre s’est distinguée par des exposés présentés successivement par les coordonnateurs du programme "Cheila" de renforcement de l’accès aux services de base, de "Baraka" d’extraction des classes vulnérables du niveau de vulnérabilité vers l’insertion dans la vie active, de "Dari-i", d’amélioration du cadre de vie de la population nécessiteuse, du programme d’approvisionnement pour renforcer la sécurité alimentaire et de "Tekavoul" de renforcement du pouvoir d’achat des citoyens des franges vulnérables.

Le porte-parole des entrepreneurs a présenté, quant à lui, un ensemble de revendications et de justifications qui, selon lui, constituent la véritable raison du retard des entreprises contractantes dans la mise en œuvre des projets, y compris les répercussions sur le monde entier et notre pays en particulier, de la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne, « qui ont été la cause directe de la hausse des prix de certains matériaux de base entrant dans les travaux de sous-traitance, notamment le fer et le ciment », a-t-il dit.

Il a appelé enfin les autorités concernées à comprendre ces contraintes indépendantes de la volonté des entrepreneurs et à aider les institutions nationales contractantes naissantes afin de surmonter cette conjoncture difficile.
AMI


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