Projet droits et devoirs des domestiques : 6 mois pour sensibiliser   
05/12/2011

Un projet sur les « droits et devoirs des domestiques Â» vient d’être lancé ce dimanche 5 décembre à Nouakchott au profit de 80 employés domestiques et employeurs. Il est porté par le Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains (CSVVDH) présidé par Mme Lala Aïcha Sy.



Dans le cadre des projets ACT phase 7 (Aider les communautés Tous ensemble), le CSVVDH a lancé ce dimanche 5 décembre dernier, un projet sur les « droits et devoirs des employés domestiques Â».

Le projet va durer 6 mois et profitera à 80 employés domestiques et employeurs dont 50 filles, 30 garçons et 10 employeurs essentiellement dans les zones de Tevragh-Zeina et d’Arafat.
Dans son allocution à cette occasion, Mme Lala Aïcha Sy, présidente du Comité de Solidarité avec les victimes des violations des droits humains (CSVVDH) a indiqué que le projet sera exécuté dans les moughataa d’Arafat et de Tevragh-Zeina où le phénomène d’employés domestiques (filles et garçons) est une «pratique très courante Â».

Les objectifs visés par le projet d’une durée de 6 mois, se résument à faire comprendre le contenu de la nouvelle Loi régissant l’Emploi domestique, de sensibiliser les filles et les garçons employés dans les maisons sur leurs droits mais également leurs devoirs par rapport au contrat qu’ils auront signé, d’aider les bénéficiaires à comprendre les voies de recours disponibles en cas de non respect du contrat, de brimades voire de harcèlements encourus lors de l’exécution du contrat. En outre, il sera procédé à la conscientisation sur la protection des employés domestiques contre l’exploitation souvent abusive, de mettre en place un comité d’écoute et de conseils pour édifier les candidats à l’emploi domestique dans le cadre de la nouvelle loi.
Pour sa part, la représentante du Système des nations unies a mis l’accent sur l’importance du projet et les conséquences positives qu’il peut engendrer dans le cadre des rapports employés domestiques et employeurs.
De son côté, M. Marcel Akpovo, représentant du Haut Commissariat des nations unies pour les droits de l’homme, bailleur du projet, a souligné l’impact du projet sur les bénéficiaires avant d’annoncer que son organisation soutiendra ce genre de projets dans le cadre de l’initiative ACT phase 7. Car, déjà, l’Association Mauritanienne pour le Secours de la Mère et de l’Enfant (AMSME), l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF) et l’Association Mauritanienne des Femmes Juristes (AMFJ) ont été sélectionnées dans ce même cadre.
Le lancement du projet a été supervisé par le Commissaire Adjoint aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux relations avec la société civile en présence du président de la commission nationale des droits de l’homme et des organisations nationales de défense des droits humains.
Compte rendu Ibou Badiane


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