| La commission nationale des femmes du Mouvement pour la Refondation (MPR), formation politique du Dr Kane Hamidou Baba, a organisé un grand rassemblement le 8 mars à la salle des fêtes de la « Case » pour participer à la célébration de la journée internationale de la femme...
...à l’instar des femmes du monde. Sous le thème : « Action-Développement : les femmes au cœur d’un projet ambitieux », les femmes du MPR ont tenu à mettre en exergue la situation de la femme mauritanienne dans les aspects de la vie sociale, économique, politique voire même culturelle.
C’est d’abord Mme Sow Ndeye Niang, présidente des femmes du MPR d’ouvrir la cérémonie par une intervention axée sur la problématique du genre qui selon elle « est mal galvaudée en Mauritanie ». Pour Mme Sow, il faut nécessairement évaluer le chemin parcouru et faire des propositions pour sortir la femme mauritanienne du joug d’antan. La femme étant un levier du développement, les femmes du MPR comptent ouvrir le débat et faire des propositions aux autorités afin que la femme mauritanienne accède à la sphère de décision.
Par cette cérémonie à l’occasion de la célébration du 8 mars, les femmes du MPR ont indiqué la voie pour sortir de la crise et de la discrimination politique. C’est pourquoi, les amies de Mme Kane Péya Guèye, se sont mobilisées pour la circonstance.
L’intervention du Président du MPR, Kane Hamidou Baba entouré de son staff politique, a tenu en halène le public en majorité de femmes. Ces femmes qu’il qualifie « d’amazones » ont été magnifiées par celui qui prêche pour une Mauritanie plurielle et diversifiée. Kane a encore soutenu comme à l’accoutumée les femmes de manière générale et celles du MPR en particulier par un discours on ne peut plus claire.
Après son intervention, M. Abdoulaye Diba, de la commission politique du MPR, a fait une communication relative à la participation politique de la femme tout en dégageant des propositions de son parti dans ce sens.
Par leur part, Mme Oumou Sow et Mme Pauline Diop ont également fait des communications sur le développement communautaire et la lutte contre les violences faites aux femmes. Des interventions axées sur comment faire sortir la femme de la pauvreté avec une proposition de «clé du changement ». Enfin, des recommandations ont été formulées à cet effet à l’endroit des autorités pour améliorer la situation de la femme et pour que cette dernière voit enfin le bout du tunnel.
Compte rendu Ibou Badiane
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