| Une fillette de 8 ans a avoué vendredi 5 novembre, avoir été violé par son propre père. M. Lemine, courtier de son état, a été accusé par sa fille Fatimétou qui a passé toute la matinée de cette sainte journée à pleurer. Informés par le Centre de Santé...
...du 5ème arrondissement, les membres de l’Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant (AMSME) ont rendu visite à la victime.
Il a fallu des acrobaties de sa mère pour que Fatimetou, fille âgée de 8 ans, lâche le morceau. Sa mère qui avait de la peine à soutirer la moindre information était contrainte de faire des promesses à sa fille afin qu’elle accepte de révéler le secret. Quand celle-ci a dit que c’est son père qui lui a passé dessus, elle était tombée en transe. Son père incestueux, qui aurait commis l’acte, l’aurait certainement intimidé de ne pas révéler son forfait. A la PMI de Sebkha, où la victime a été emmenée pour consultation, la sage-femme a constaté les traces du viol ou de tentative de viol. L’AMSME a décidé d’emmener la victime à la brigade des mineurs pour porter plainte et entamer une procédure contre le présumé violeur qui ne serait que son père biologique d’après la victime. Une réquisition est déposée à l’hôpital pour certifier ou non le viol.
En attendant ce certificat, toute la famille est dans l’émoi. Les parents maternels de la victime n’arrivent pas à digérer un tel acte ignoble qui relève de la pure inceste ou d’acte de pédophilie.
Quant à l’Association AMSME, « nous en sommes à notre quatrième cas d’inceste. Celui-ci est le premier de l’année 2010 », indique-t-on. Dans tous ces cas, les fauteurs sont impunis car, les responsables de l’Amsme disent qu’à chaque fois, «on dit au niveau de la justice que le père est responsable de sa famille, qu’il peut en disposer comme il veut et comme il l’entend ». Toutefois, « nous voulons renverser la tendance pour faire respecter les droits de la mère et l’enfant ».
I.Badiane
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