| Mamadou Malal Bayo, la quarantaine sonnante, est un sénégalais d’origine guinéenne. Cet homme inculpé pour trafic de drogue en novembre 2008 à Nouadhibou, a été transféré à Nouakchott pour des raisons de santé. Après une convalescence, il a été remis en prison à Nouakchott.
De sources médicales, le défunt souffrait de problèmes cardiaques. Il luttait contre cette maladie depuis un certains temps. C’est à la suite d’un malaise cardiaque qu’il a succombé le 27 septembre dernier. Depuis lors, son corps qui se trouve à la morgue de l’hôpital national attend d’être inhumé. Triste fin.
Le corps de Mamadou Malal Bayo, la quarantaine sonnante n’est pas encore inhumé. Ce Sénégalais (sur papier) d’origine guinéenne, fils de Abdoulaye et de Khadjetou Ba, serait décédé le 27 septembre dernier des suites d’une attaque cardiaque dans sa cellule de prison.
Mamadou Bayo aurait débarqué en Mauritanie il y a de cela 7 ans.
D’après certaines sources généralement bien informées, le défunt aurait acquis la nationalité sénégalaise « de manière frauduleuse ». Car, d’après ses anciens logeurs, avant d’arriver à Dakar, M.M. Bayo serait passé par la Sierra Léone et la Côte d’Ivoire.
Il a débarqué en Mauritanie avec un passeport, une pièce d’identité et un permis sénégalais. Accueilli par deux chauffeurs sénégalais, il trouva un job de taximen. C’est en exerçant ce métier qu’il a heurté mortellement un enfant sur la route. Il fera trois mois de prison grâce aux interventions des bonnes volontés. A sa sortie de prison, il entame une nouvelle vie, inconnue de ses logeurs. Ces derniers ayant constaté ses dérives, se démarquent de lui. Il aurait commencé à fréquenter des gens peu recommandables. Il noue d’amitié avec un sénégalais connu sous le nom de « Rasta » et un malien. D’après nos informations, ce sont ses deux amis qui l’auraient introduit dans le trafic de la drogue. Il débarque à Nouadhibou. Chemin faisant dans ce nouveau métier, il sera arrêté et inculpé en novembre 2008 pour trafic de drogue. Il sera condamné à 7 ans de prison. Quelques temps après, il souffrait d’une maladie qui a valu son évacuation sur Nouakchott. Après s’être guéri, il sera remis en prison à Nouakchott. Mamadou M. Bayo qui souffrait de problèmes cardiaques, aurait eu un malaise. Subitement, il aurait rendu l’âme le 27 septembre dans sa cellule de prison.
Depuis lors, son corps est gardé à la morgue de l’hôpital national de Nouakchott en attendant de retrouver ses parents au Sénégal ou en Guinée. L’Ambassade du Sénégal s’est saisi du dossier, mais n’a pas encore trouvé de répondant susceptible de fournir la bonne adresse de ses parents. Selon toujours nos informations, le défunt n’aurait aucun parent au Sénégal alors qu’il aurait quitté la Guinée il y a de cela plus de 15 ans.
Alors, jusqu’à quand son corps va séjourner à la morgue de l’hôpital national? C’est là toute la question d’autant plus qu’il serait mort d’une mort naturelle.
Ibou Badiane
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