Une étude sur l’impact des valeurs traditionnelles sur le développement   
03/10/2010

Les activités d’un atelier organisé sur une étude socio anthropologique réalisée par l’expert national M. Mohamed Ould H’Meyada, portant sur les traditions et les valeurs contributives au développement dans les zones d’intervention du programme conjoint "culture développement" ...



...et sur les propositions d’une stratégie d’action ont débuté aujourd’hui dimanche.
Le coup d’envoi de l’atelier, a été donné, par le directeur de la culture et des arts M. Adnane Ould Beyrouk. Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le directeur a dit: "l’étude a demandé des efforts de l’expert et de ses collaborateurs dans le sondage des avis du plus grand nombre d’acteurs dans les trois Wilayas ciblées par le programme "traditions, patrimoine et créativité au service du développement", financé par trois agences du système des Nations Unies".
Il a également précisé que cette étude aidera dans la connaissance des traditions et des valeurs "qui si elles sont adoptées et mises en oeuvre, nous permettrons de surmonter les obstacles qui freinent le développement touristique dans le pays" a-t-il dit.
Pour sa part, l’expert en sociologie M. Mohamed Ould H’Meyada a présenté un exposé sur l’étude, axé dans sa réalisation sur des opinions diverses, obtenues auprès de toutes les composantes de la société. Il a également souligné que la majorité des personnes sondées sont favorables à l’adoption des traditions et des valeurs pour lesquelles le tourisme générale des retombées économiques positives sur le pays.
Il a souligné également que l’objectif général de cette étude socio anthropologique est de réaliser une analyse approfondie articulée sur l’identification des valeurs culturelles susceptibles de renforcer le développement, en plus de la mise en exergue du rôle de la culture comme levier économique dans les Wilayas de l’Adrar, de l’Assaba et de Nouakchott.
Il a poursuit en disant que "sur la base de cette analyse et à travers une comparaison participative des diverses parties concernées, il est indispensable de proposer une stratégie d’intervention pour formuler un plan d’action qui prend en considération les problèmes, les besoins et les intérêts des populations de ces zones, notamment les catégories les plus vulnérables comme les femmes et les jeunes" a-t-il dit.
Soulignons que cette étude a bénéficié d’un débat prolixe et nourri de la part des acteurs participants des départements de la culture, de la jeunesse, des sports, du commerce, de l’artisanat et du tourisme.
(AMI)


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