Oumar Dieng, la trentaine sonnante, est un sous officier de l’armée mauritanienne qui venait de finir une formation à Néma et devrait rejoindre son poste d’affectation à Bir Mogrein. De passage à Nouakchott dans le cadre d’une visite familiale, ce soldat natif de Bagodine...
...dans le Brakna qui revenait de chez sa mère pour rejoindre le domicile familial aurait rencontré au cours de son chemin trois bandits qui, visiblement, l’attendaient. C’était au moment où il y avait une coupure générale d’électricité dans les quartiers périphérique d’El Mina où le meurtre a eu lieu ce 14 juin près du marché Nahara. Selon des sources proches de la victime qui séjournait depuis 13 jours à Nouakchott, les agresseurs l’auraient sommé de leur céder son portable et tout ce qu’il avait en sa possession. Comme Oumar n’obtempérait pas, une vive altercation suivie d’une violente bagarre aurait été engagée par les deux parties. Seul contre tous, le sous-officier a été asséné de coups de couteaux dont l’un est passé sous les ganglions, selon les témoins. Mort sur le coup, les trois agresseurs ont pris la poudre d’escampette. Informée, la Police se rend sur les lieux et se met à la trousse des agresseurs. Selon des sources proches de la police et de la famille de la victime, deux des assassins auraient été appréhendés. Car, le portable de la victime aurait été trouvé entre les mains de l’un des tueurs. Pourtant, l’agression a eu lieu à quelques encablures de la maison de la victime qui était presque arrivé chez lui. Mais l’acte s’est vite passé à tel point qu’aucun habitant n’a pu venir au secours de la victime. Ce crime repose la problématique de l’insécurité à Nouakchott notamment dans les quartiers périphériques où le banditisme est devenue monnaie courante. Ces actes criminels sont-ils la conséquence d’une pauvreté accrue avec la conjoncture aigue que traverse le pays depuis plus deux ans maintenant? C’est là toute la question. Tout compte fait, les autorités compétentes doivent prendre à bras le corps ce phénomène pour sécuriser les populations des banlieues doublement vulnérables de la pauvreté et de l’insécurité galopante. I. Badiane
|