Une affaire de trous de caisse supposés avoir eu lieu, dans deux Agences de la BCI (Timbedra et Zouerate) fait l’objet d’un tapage au niveau de certains medias, lesquels, insistent curieusement plus, sur le cas de Zouerate, par rapport à celui de Timbedra.
Même si l’Audit mené, aura révélé des mouvements de fonds entre les deux chefs d’agences citées, le préjudice se situe seulement au niveau de Timbedra et ceci après qu’il eut été chiffré, ses auteurs identifiés, son historique remonté et les dispositions prises de manière prompte. Pour des raisons qui restent à éclaircir, le cas de Timbedra est presque occulté dans la couverture faite par certains medias alors que son chef d’agence y a fait l’objet d’une plainte en vue de la restitution de 66 millions d’ouguiyas et qu’une solution est d’ailleurs en négociation. A Zouerate par contre, les sources locales affirment que la BCI n’a déploré aucun détournement de 118 millions d’UM et n’a même pas porté plainte contre son ancien chef d’Agence qui a présenté une situation provisoire satisfaisante à sa passation de service. «Si après cela, deux des clients à Zouerate qui suivent bien leurs mouvements de comptes ont eu à porter plainte contre leur ex-chef d’agence -même tardivement-, il s’agit là , d’un problème entre personnes !», nous précise un commerçant de Zouerate qui suit l’affaire de très prés. Les employés des secteurs public et privé qui tiennent des caisses à fortes liquidités font souvent face à des déficits ou des trous de caisse en raison de l’usage qu’ils en font en dehors du cadre réglementaire (prêts aux amis, spéculations commerciales, usage personnel). Plus d’une trentaine d’affaires du genre, engageant des agents de banques, des comptables, des caissiers, des trésoriers et des receveurs municipaux, sont présentement devant le Parquet de Nouakchott.
M.A Ould Boubacar
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